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BROUILLON - Partie de l'INDEX CHRONOLOGIQUE
1953-1956 - Virage révisionniste de l’URSS
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LA MORT DE STALINE -
UN ASSASSINAT ET UN COUP D'ÉTAT RÉVISIONNISTE
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Les preuves et témoignages confirment que l'hypothèse que Staline a été assassiné.
L'entourage immédiat de Staline, s'il n'a pas empoisonné le dirigeant communiste, a laissé Staline agoniser pendant plus de 12 heures avant d'appeler le médecin, ce qui constitue un assassinat.
Dans «Conversations avec Molotov», le journaliste Tchouev écrit :
Un écrivain de mes amis a rapporté de Paris le livre d'A. Avtorkhanov «L'énigme de la mort de Staline» et me l'a prêté. À mon tour, je l'ai prêté à Molotov et quelques jours plus tard je suis venu recueillir ses impressions] (...) [Sur la couverture du livre, les portraits de Beria, de Khrouchtchev, de Malenkov et de Boulganine. Molotov la considère un moment et poursuit :
«-À coup sûr, Khrouchtchev est un individu de type réactionnaire qui s'était ralié du bout des lèvres au parti communiste. Bien évidemment, il ne croyait pas le moins du monde au communisme. Boulganine re représentait rien, c'est l'évidence même; il n'était ni pour ni contre et allait où le poussait le vent. Beria, selon moi, était un corps étranger. Il s'est introduit dans le parti avec de mauvaises intentions. Malenkov était un apparatchik doué.
- Est-il plausible que ces quatre-là aient ourdi un complot contre Staline comme l'écrit Avtorkhanov?
- Les trois, les trois. Sans Boulganine. Oui, ils ont pu mijoter toutes sortes de plans. Le rôle joué par Beria reste obscur.
Boulganine a joué un rôle restreint. Alors que Malenkov, Beria et Khrouchtchev ont constitué le noyau. [Tchouev, p. 266]
«Est-il possible qu'ils aient empoisonné Staline quand ils buvaient ensemble, la veille du jour où il a eu son attaque?
- C'est possible, oui. Beria et Malenkov étaient étroitement liés. Khrouchtchev s'est rallié à eux, il avait ses propres objectifs. Et il a roulé tout le monde! Khrouchtchev disposait d'une base sociale plus solide parce que la petite-bourgeoisie était partout. Or, il s'orientait justement sur les petits-bourgeois. Khrouchtchev ne s'interessait ni à l'idéologie, ni à la construction du communisme.» [Tchouev, p. 267]
«Il n'est pas impossible qu'il [Beria] ait été impliqué dans la mort de Staline, d'après ce qu'il m'a dit, et j'en avais d'ailleurs comme l'intuition ... À la tribune du Mausolée, le Premier mai 1953, il avait fait des allusions bizarres. Il cherchait sans doute de la compréhension de ma part. Il a dit : «C'est moi qui l'ai éliminé.» Comme quoi il aurait agi dans mon intérêt. Bien entendu, il essayait d'attirer ma sympathie. «Je vous ai tous sauvés!» Je ne pense pas que Khrouchtchev l'ait aidé. Il pouvait tout au plus subodorer les choses ... Quoique ... Ils étaient tout de même proches. Malenkov en sait davantage. Bien davantage. - 24.08.1971 : 09.06.1976. [Tchouev, p. 270]
Ludo Martens consacre plusieurs pages de son livre «Second regard sur Staline» sur les assassinats et les tentatives d'assassinat de Staline, de Jdanov et d'autres dirigeants marxistes-léninistes :
«Enver Hoxha a noté avec quel impatience Khrouchtchev attendait la mort de Staline. Dans ses mémoires, il décrit une discussion qu'il a eue en 1956 avec Mikoyan.
«Mikoyan lui-même nous a dit qu'avec Khrouchtchev et leurs acolytes, ils avaient décidé d'organiser un attentat pour tuer Staline, mais que, par la suite, ils avaient renoncé à ce plan.» [304]
«LA MORT DE STALINE
Quelques mois avant la mort de Staline, tout le système de sécurité qui le protégeait est démantelé.
Alexandr Proskrebychev, son secrétaire personnel qui le servait depuis 1928 avec une efficacité remarquable, est renvoyé et placé en résidence surveillée. Il aurait détourné des documents secrets.
Le lieutenant-colonel Nikolay Vlassik, chef de la sécurité personnelle de Staline depuis 25 ans, est arrêté le 16 décembre 1952 et meurt quelques semaines plus tard en prison. [100]
Le major général Petr Kosynkin, vice-commandant de la Garde du Kremlin, responsable de la sécurité de Staline, meurt "d'une crise cardiaque", le 17 février 1953.
Deriabin écrit :
«Le processus de dépouillement de Staline de toute sa sécurité personnelle (était) une opération étudiée et très bien menée.» [101]
Seul Béria était en position de diriger un pareil complot.
Le 1er mars à 23 heures, la garde trouve Staline étendu par terre dans sa chambre, inconscient. Par téléphone, on appelle les membres du bureau politique. Khrouchtchev affirme que lui aussi est arrivé, puis «chacun rentra chez soi». [102]
Personne ne prévient un médecin ... Douze heures après son attaque, Staline reçoit les premiers soins. Il meurt le 5 mars.
Lewis et Whitehead écrivent : «Certains historiens voient les preuves d'un meurtre prémédité. Abdurakhman Avtorkhanov en voit les causes dans la préparation évidente par Staline d'une purge comparable à celle des années trente.» [103].
Immédiatement après la mort de Staline, une réunion du présidium est convoquée. Dès son ouverture, Béria propose Malenkov comme président du Conseil des ministres, et Malenkov demande que Béria soit nommé vice-président et ministre des Affaires intérieures et de la Sécurité d'État. [104]
Dans les mois qui suivent, Béria domine la scène politique. (...) [Martens, p. 311]
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-2-remplacement par Khrouchtchev des dirigeants communistes par des révisionnistes;
-3-20ème Congrès bidon du PC de l’URSS;
-4-démantèlement de l’économie socialiste et développement du social-impérialisme par Khrouchtchev
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