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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:25

 


Date: Tue, 5 Nov 2013 15:32:17 +0100
Subject: "5000 Maghrébins recrutés par l’armée US"
From: djamal.benmerad@gmail.com
To: djamal.benmerad@gmail.com

ILS DÉCHIFFRENT LES CONVERSATIONS AU NIVEAU DES PAYS DE LEURS RÉGIONS DEPUIS FIN 2011

"5000 Maghrébins recrutés par l’armée US"

Par Mohamed BOUFATAH , L'Expression, 05 Novembre 2013

Le département américain de la défense emploie près de 170.000 civils parmi eux 13.000 étrangers dont «5000 Maghrébins» a affirmé l'ex-attaché militaire d'Algérie à Washington, Benyakhou Ben Daykha. Ces derniers (Maghrébins... Ndlr) de différents dialectes ont été recrutés après le 11 septembre pour «déchiffrer les conversations au niveau des pays de la région». L'animateur de la conférence portée sur l'hégimonie et la domination américaine a indiqué qu'environ deux tiers de l'armée des Etat-Unis, comptant plus d'un demi-million d'hommes et de femmes, et jouant un rôle primordial dans la politique étrangère du pays, «sont déployés hors du territoire national».
En terme de budget, dit-il «660.000 milliards de dollars sont affectés en moyenne chaque année dont 160 milliards de dollars sont destinés aux opérations d'outre-mer». Les Etats-Unis sont une hyperpuissance à multiples facettes dont la force est basée sur la mise en valeur du vaste territoire américain pour assurer sa puissance agricole et industrielle à travers deux régions motrices aux grandes capacités d'innovations technologiques et culturelles grâce à de nombreuses métropoles au rayonnement mondial, souligne-t-il. Avec un revenu national brut qui représente «33% du revenu mondial, les USA occupent la position de la première puissance mondiale» ajoute-t-il. Au yeux de cet intervenant, le contexte actuel est jugé «inquiétant» car selon lui, «si l'économie américaine demeure la plus importante dans le monde avec des avantages-clés dans le domaine des industries de pointe et d'innovation, sa part dans le PIB global a diminué, en revanche celui de la Chine a augmenté».
Les Etats-Unis sont des places financières au rôle déterminant, dont celle de New York cité est la plaque tournante des finances du mondial. Les grandes firmes multinationales américaines investissent dans les quatre coins du monde assurant de grands capitaux au profit des USA, figurent également sur la liste des généralités serinées par l'orateur. La puissance militaire et politique de ce pays est symbolisée par sa capitale fédérale, Washington, représentant son hégémonie sur la scène internationale, est-il relevé.
La diffusion de l'American Way of Life ou le mode de vie américain par le biais d'une robuste industrie cinématographique, assure la domination culturelle US qui est, d'après l'orateur, «une volonté d'intégration régionale dans le groupe Alena, accord de libre-échange nord-américain (Canada, Etats-Unis, Mexique) et le projet de partenariat trans-Pacifique, «Zlea qui a été relancé à Hawaï en novembre 2011 lors du dernier sommet de Apec». A l'exclusion de la Chine, les Etats-Unis, la Nouvelle Zélande, Singapour, l'Australie, la Malaisie, le Vietnam et les Brunei, le Chili et le Pérou, ont participé à ce sommet, indique-t-on. Cependant, le déplacement des centres d'application de la grande stratégie américaine implique, dira-t-il «un nouveau partage du fardeau entre l'ancien et le nouvel Occident.
En outre, il est à savoir que «le déploiement des marine's à Dawin au nord de l'Australie avec un effectif avoisinant 2 500 hommes annoncé le 13 novembre 2011, montre que désormais l'océan Pacifique prendra la place de la Méditerranée de jadis, au XXIe siècle, en termes de convoitise». Les Etats-Unis, sont qualifiés par M.Dokha de «gendarmes du monde avec leurs flottes permanentes encerclant les continents et leurs bases stratégiques déployées à travers le monde ainsi que le contrôle du Moyen-Orient et de son pétrole qui est un facteur de pression sur le reste des pays importateurs des hydrocarbures». L'invasion de l'Irak en 2003 est, selon lui, «un avertissement pour ceux qui auront l'intention d'utiliser d'autres monnaies que le dollar dans leurs transactions commerciales d'où les révolutions colorées auparavant et printemps arabe actuellement».
Ces révoltes «sont des changements de régime ayant l'apparence d'une révolution mobilisant de vastes segments populaires mais relevant d'un coup d'Etat qui ne vise le changement des structures sociales, mais à substituer une élite à une autre pour conduire une politique économique et étrangère pro-occidentale en utilisant, entre autres, la NED, The National Endowment for Democracy. Cette ONG, créée sous l'ère de Ronald Reagan, se présente comme un organe de la promotion de la démocratie, mais qui reprend le rôle de la CIA d'il y a 25 ans. Cependant, il faut noter que tous les oligarques déchus étaient des pro-Occidentaux.

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 00:59

États-Unis - Le Federal Reserve System vient d'imprimer 4 autres milliards de dollars non-convertibles en or.  Le dollars perd chaque jour de sa valeur.  De plus en plus de pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, etc.) ne veulent plus vendre leurs produits nationaux (pétrole, minerais, matières premières, produits manufacturés, etc.) pour des dolars sans valeur.

 

1946 - début de la guerre froide - les États-Unis deviennent le gendarme du monde contre le communisme et toute véléité d'indépendance des pays.

1950 - guerre de Corée

1960, debut d'une série de guerres (Vietnam, Laos, Cambodge), de coup d'États et dictatures militaires (Amérique latine, Afrique et Asie).

 

Les dépenses militaires des É.-U. deviennent exorbitantes.

La Réserve fédérale des é.-U. imprime des milliards de dollars, le papier-monnaie n'étant pas appuyé par une valeur équivalente en or dans leurs réserves.

 

Le président John Kennedy, pour assainir l'économie étatsunienne, veut instaurer la convertibilité.  Il est assassiné en 1963 par un groupe au sein du gouvernement étatsunien, dont Lyndon Johnson, groupe lié à l'oligarchie étatsunienne.  L'un des mobiles du crime serait la volonté de Kennedy de rendre le dollar convertible en or.

 

 

En 1971, le président de la France, de Gaulle, demande à Nixon d'échanger les dollars acquis par la France contre de l'or.

 

Nixon refuse et a décrété que le dollar ne serait plus convertible en or et que sa valeur flotterait selon les besoins des États-Unis, contrairement aux Accords de Bretton-Woods.

 

De plus, en échange de l'appui à l'Arabie saoudite, le gouvernement des États-Unis a obtenu l'accord de ce pays et d'autres pays producteurs de pétrole de ne vendre leur production que pour des dollars étatsuniens, ce qui maintiendrait l'importance du dollars.  C'est ce que l'on appelle les «pétrodollars».

 

Assassinat de Kaddafi - On affirme qu'une des raison de son assassinat était sa volonté d'adopter le dinar-or et d'exiger que les pays achètent les produits lybiens en dinars-or.

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 09:23

http://www.almanar.com.lb/french/seccatpage.php?frid=19&seccatid=41

 

Assad : Le Hezbollah à Qousseir ne défend pas l’Etat syrien

L’équipe du site

Le président syrien Bachar al-Assad a assuré que le Hezbollah est intervenu à Al-Qousseir non pas pour aider l’Etat syrien mais pour faire avorter les tentatives de l’étouffer.

Car d’après lui, les quelques centaines de combattants du Hezbollah dépêchés dans cette région ne constituent rien par rapport aux centaines de milliers de militaires réguliers et de terroristes qui se confrontent dans ce pays depuis près de deux ans.
 

Le président syrien a tenu ces propos dans un entretien télévisé accordé exclusivement à notre chaine de télévision AlManar et diffusé ce jeudi.
 

Interrogé sur les progrès réalisés par l’armée syrienne dans plusieurs régions, le numéro un syrien a mis en avant l’échec des planificateurs de l’insurrection eux-mêmes. Sans oublier de signaler que l’environnement qui a bercé les rebelles au début a fini par se révolter  contre eux.

S'agissant de la livraison de la livraison par la Russie du système anti aérien S-300, il a affirmé que Moscou allait honorer tous ses contrats d'armements avec Damas.

 

Voici ci dessous l'interview 


Q: Nous sommes au cœur du Palais du Peuple. Deux ans et demi après l’éclatement de la crise syrienne, laquelle visait avant tout à vous renverser, comment avez-vous fait avorter les tentatives de vos adversaires et ennemis. Quel est le secret de cette persévérance ?

Ils ont échoué dans leurs plans

R : D’une part, Il y a le côté syrien qui est parvenu à déjouer ce plan ; de l’autre, ce sont ses trameurs eux-mêmes qui ont torpillé leur propre plan... Parce que d’un côté ils ne connaissent la situation en Syrie, et de l’autre ils n’ont pas bien lu la situation en Syrie. Ils ont au début lancé leur insurrection en brandissant des slogans de révolution. Mais toute révolution nécessite des facteurs objectifs. On ne peut faire une révolution avec de l’argent. Comme ils ne sont pas parvenus à réaliser les circonstances qui introduisent une révolution, alors ils sont passés à mettre en avant des concepts et des slogans confessionnels et sectaires afin de provoquer une faille au sein de la société syrienne. Ils ont pu entrer dans certains coins de la société syrienne présents dans toute société, des angles d’ignorance et d’inconscience, le résultat qui en a découlé est qu’ils ne sont pas parvenus à vraiment instaurer cette faille laquelle, si elle était présente, elle aurait démembré la Syrie depuis les tous débuts.

Ils ont utilisé un autre  slogan qui les fait tomber dans leur propre piège, en disant que ce qui se passe est un conflit pour le pouvoir. La réalité n’a rien à voir avec un conflit pour le pouvoir, la bataille est pour la partie, et non pour le pouvoir. Personne ne combat et ne tombe en martyre pour le pouvoir de quelqu’un.

Interview d'AlManar avec le président AssadQ : Dans cette bataille, monsieur le président, il semble, au bout de deux ans et demi, que la direction syrienne est en train de réaliser des progrès sur le terrain. Pourquoi au bout de deux ans et demi, avez-vous choisi de passer de la défense à l’attaque, vous ne pensez pas que vous vous y êtes mis un peu tard, au risque que le cout soit très élevé. Je prendrai comme exemple celui d’al-Qousseir.
Des Syriens ont été arnaqués

R : Nous n’avons jamais abordé cette question sous l’idée de la défense ou de l’attaque. La tactique militaire nécessitait de se comporter avec chacune des petites batailles d’une façon isolée. Nous nous comportions avec la situation non point d’un point de vue militaire, mais dans tous ses aspects, dont politique et social. De nombreux syriens ont été arnaqués au début.

Beaucoup de pays amis à l’étranger ne comprenaient pas la situation en Syrie. On ne peut pas faire les mêmes choses lorsqu’il n’y a pas de consensus.

C’est ce qui a aidé les forces armées beaucoup plus à faire leur devoir et à réaliser des exploits. Ce qui se passe actuellement n’est pas un passage de la phase de la défense à celle de l’attaque. C’est un renversement de l’équilibre des forces à l’avantage des forces régulières.

Q : Comment cet équilibre des forces a-t-il été renversé ? On reproche à la Syrie d’avoir demandé l’aide de combattants étrangers et nous allons appeler les choses par leur nom. On voudrait parler des combattants du Hezbollah. Sachant que dans des entretiens passés, vous aviez dit : nous sommes un peuple de 23 millions, et n’avons besoin de personne. Que fait le Hezbollah en Syrie.

L’environnement qui accueillait les miliciens s’est bouleversé

R : La première raison de ce renversement des équilibres de forces, est due en réalité à un renversement dans l’environnement qui avait accueilli les rebelles. Certaines régions avaient formé un environnement qui abrite les miliciens, non pas par manque de nationalisme, mais par manque de connaissance. De nombreuses personnes se sont pliées aux groupuscules terroristes.

Ils pensaient qu’il s’agissait d’une révolution contre les aspects négatifs qui sévissaient. C’est cet environnement s’est bouleversé. De nombreux miliciens ont finalement quitté ces groupuscules depuis et ont repris  leur vie normale. C’est la raison principale.

Le Hezbollah ne défend pas l’Etat syrien.

Interview d'AlManar avec le président AssadEn ce qui  me concerne, ce qui est soulevé actuellement sur le Hezbollah et sur la participation de combattants étrangers avec l’Etat, c’est un sujet très important qui comporte plusieurs aspects. Pour l’expliquer, nous avons besoin de plusieurs éléments qui lui sont inhérents.

Nous ne pouvons séparer ce qui a été soulevé dernièrement sur le sujet du Hezbollah dans la bataille d’al-Qousseir de la frappe israélienne. Il s’agit de  trois aspects dans une seule affaire. Laissez mois parler franchement. Dernièrement surtout après le discours de Sayyed Hassan Nasrallah, a été soulevé dans les medias arabes et étrangers que les combattants du Hezbollah sont en train de combattre en Syrie pour défendre le régime syrien. Bien sûr, entre parenthèses, ils veulent dire par le régime l’Etat syrien.

Plus de 100 mille miliciens en Syrie

Parlons logiquement. Si le Hezbollah voulait défendre la Syrie, combien devrait envoyer de combattants ? Quelques centaines, un millier, deux mille ? Nous parlons d’une bataille à laquelle participent des centaines de milliers de l’armée syrienne et des dizaines de milliers de terroristes si ce n’est plus, peut-être plus de 100 milles, car leur nombre ne cesse d’enfler. L’alimentation du nombre des miliciens se poursuit de la part d’Etats voisins et d’Etat soutenus par des étrangers. Le nombre de participants a travers lequel le Hezbollah contribue en Syrie en comparaison avec celui des terroristes et des militaires de l’armée, et compte tenu de la superficie syrienne, ne peut ni protéger l’Etat, ni la Syrie.

D’autre part, s’ils disent que le Hezbollah défend l’état syrien, pourquoi aujourd’hui seulement, pourquoi en ce moment exclusivement ? Les batailles ont commencé après le mois de Ramadan 2011, et se sont intensifiées en été 2012, date à laquelle a été déclenchée la bataille de Damas, au cours de laquelle l’heure zéro a plusieurs fois été annoncée pour lancer l’attaque, et il y a eu l’assassinat des quatre officiers et plusieurs opérations d’évasion et de défections, de nombreux avaient cru que la chute du régime s’approchait, mais cela n’est pas arrivé. Et pourtant, le Hezbollah n’est pas intervenu en ces moments. Pourquoi a-t-il décidé de le faire aujourd’hui ?

Cet aspect revêt une importance primordiale. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Damas ou à Alep ?? Les plus grandes batailles sont celles qui ont lieu dans ces villes. Et non pas à Qousseir. La ville de Qousseir est toute petite. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Homs ?

Tous veulent étouffer la résistance

Toutes ces données ne sont pas précises. Al-Qousseir est stratégique. Toutes les frontières sont stratégiques pour les terroristes. Toutes les frontières sont utilisées pour le trafic d’armes et de miliciens. Donc toutes ces allégations n’ont rien à voir avec le sujet du Hezbollah. Toutes les lamentations et tous ces hurlements que nous entendus dans le monde arabe ainsi que les déclarations lancées par les responsables étrangers, même Ban Ki-Mon a déclaré appréhender l’intervention du Hezbollah à Qousseir, tout cela vise à étrangler la résistance. Ceci n’a rien à voir avec la défense de la Syrie. Les progrès que vous avez évoqués depuis quelques temps sont très importants à Alep, à Damas, dans la province de Damas, et dans d’autres endroits, mais nous n’avons entendu aucune lamentation.

Question: S’agissant de la nature de la bataille que vous menez, vous et le Hezbollah à Qousseir, d’aucuns croient deviner que vous voulez y établir un passage sécurisé reliant la côte syrienne à Damas pour y instaurer votre Etat alaouite, au cas où sont imposées dans la région la partition ou des modifications géographiques. Cette bataille serait également liée  au conflit avec Israël.
On ne livre pas des batailles partout pour la partition

Réponse: D'abord la côte libanaise et syrienne ne passe pas par Qousseir. Géographiquement parlant, ce discours n'est pas logique. Le deuxième point, personne ne livre une guerre pour aller vers la partition.
Si vous voulez une partition, il faut y aller tout droit. On ne peut engager des batailles dans toutes les régions syriennes, tout en ayant des velléités de partition et pour aller prendre un certain coin. Le cours des batailles ne suggèrent nullement que d’aucuns cherchent à diviser dans le rôle syrien. Bien au contraire, ces batailles sont des batailles pour préserver l'unité de la Syrie, et non l'inverse.

Un autre point: nos ancêtres ont essayé cela avec les Français lorsque la France a réclamé la division Syrie, depuis quelques décennies, et ils ont montré qu’ils étaient bien conscients de l’affaire. Est-ils possible que nous autres, leurs petits-fils, soyons moins conscients qu’eux de ce qui se trame?
Jamais.

Les lamentations arabes pour Israël

Je le répète encore une fois. Tous les  hurlements qui parviennent à nos oreilles sur ce qui se passe à Qousseir sont liés au sujet d'Israël. Le timing de la bataille de Qousseir est lié à la frappe israélienne. Ce qui est exigé est d’étrangler la résistance. C’est une nouvelle vieille bataille, qui prend à chaque fois une nouvelle apparence. Ce n'est pas Qousseir qui est l'important,   mais la frontière. On veut étouffer la résistance, sur terre et sur mer.

C’est pour cela qu’une question se pose ici: on dit que la résistance devrait pointer ses armes vers l'ennemi et donc vers le sud. Cela a été dit le 7 mai, quand certains agents d’Israël au Liban ont voulu confisquer les télécommunications de la Résistance, alors ils ont dit que la résistance avait changé la direction de ses armes vers l'intérieur. Ils ont dit la même chose à propos de l'armée syrienne comme quoi elle devrait se battre sur la frontière avec Israël. Nous avons dit très clairement que l'armée combat l'ennemi partout où il se trouve. Quand l'ennemi est au nord ou vient du nord, on se doit de nous rendre au nord. De même pour l’Est. C’est aussi le cas de  la résistance.

Pourquoi le Hezbollah se trouve-t-il à la frontière au Liban ou en Syrie ? Parce que la bataille est la même : avec l'ennemi israélien ou contre ses  agents en Syrie ou au Liban.

Q : Concernant l’entrée d’Israël dans l’équation de la crise syrienne dernièrement à travers les raids aériens menés dans la banlieue de Damas, Israël l’a directement lié à des messages : celui ente autre qu’il ne veut pas de bataille ascendante et qu’il ne veut pas d’immixtion dans la crise syrienne. D’où la question qui se pose : que veut Israël ou quel type d’intervention voudrait-il dans l’équation syrienne ?

Les objectifs d’Israël

R : ceci est la confirmation de ce que j’étais en train de dire. Le but consiste à étouffer la résistance en premier lieu. L’intervention israélienne auprès des terroristes et le soutien qu’il leur accorde ont pour objectif deux choses : premièrement étouffer la résistance ; deuxièmement, bombarder les défenses aériennes syriennes. Ce sont ses principaux buts. Le reste lui est bien égal.

Q : Tant que les objectifs d’Israël sont clairs, pourquoi la riposte syrienne, d’après ce qu’on lui reproche, a été aussi faible ? Tout le monde a attendu la riposte syrienne. Dans la déclaration du gouvernement syrien, il  y avait  allusion au droit de riposte au moment et dans le lieu propices. Pourquoi la riposte n’a pas été directe et immédiate ? Est-il suffisant, selon les fuites d’une source haut placée, de diriger les missiles vers l’ennemi israélien, et de dire que chaque agression allait être répliquée sans retour au haut -commandement ?

Réponse: Nous avons informé toutes les parties étrangères et arabes qui nous ont contactés, que nous allons répondre la prochaine fois. Bien sûr, depuis il y a eu des tentatives de violations israéliennes auxquelles nous avons répliqué. Mais la réponse temporaire n'a aucune valeur. C’est-à-dire la réponse à caractère politique. Si nous voulons répliquer à Israël, nous devons le faire stratégiquement.

Q: Comment, en ouvrant le front du Golan, par exemple?

Réponse: Cela dépend d'abord de la situation populaire, si elle penche vers la résistance ou pas?

Q: Comment vont les choses aujourd'hui en Syrie?

Une pression populaire pour ouvrir le front du Golan

A: Il y a une pression publique claire pour ouvrir le front du Golan pour résister. Il y a même un enthousiasme arabe dans ce sens : des délégations arabes sont venues nous voir et nous dire : où les dizaines jeunes peuvent-ils s’inscrire? Ils veulent venir pour combattre Israël. Bien sûr, le processus de résistance n'est pas un processus simple, et il ne s’agit pas d’une ouverture au sens géographique du terme seulement. La question est d’ordre idéologique, social et politique et militaire dans l’ensemble.

Q: Monsieur le Président, si nous prenons en compte ce qui s'est passé dans le Golan, concernant les véhicules militaires qui ont franchi la ligne d'engagement et ont pris pour cible. Sommes-nous face à un changement des règles du jeu dans les règles d'engagement. S’il en est ainsi, quelle est donc cette équation?

Réponse: Le véritable changement dans les règles d'engagement, c'est quand le peuple ira en direction de la résistance populaire. Tout autre changement est un changement temporaire, sauf si nous allons vers la guerre. Toute riposte pourrait être de nature morale ou dans l’apparence celui d'un changement dans les règles d'engagement, mais je ne le crois pas. Le véritable changement est lorsque les gens opteront pour la résistance. Il s'agira d'un changement radical ou dramatique..

Question: Ne pensez-vous pas que ce discours est venu trop tard, je veux dire pourquoi, après quarante ans d’accalmie et de trêve dans le Golan, on parle maintenant de faire bouger ce front, d’introduire de nouvelles équations, et de nouvelles règles du jeu?

L’Etat ne crée pas la résistance, mais la laisse faire ou...

Réponse: ils disent toujours que la Syrie a fermé le front ou l’a ouvert. L'Etat ne crée pas de résistance, si ce n'est une résistance spontanée et populaire. La résistance ne peut être fabriquée. L’Etat ne peut que soutenir ou entraver, pour se déplacer, comme c'est le cas dans certains pays arabes. Mais je pense que l'État qui fait face à la résistance est un état téméraire. L’affaire aujourd’hui n’est pas que la Syrie a décidé, après quarante ans, d’aller dans cette direction.

Il y a une armée qui fait son devoir. De point de vu situation mentale et patriotisme,  il y a ceux qui assument cette responsabilité de libérer la terre. S'il n'y avait pas d'armée, comme au Liban, lorsque l’armée était divisée et le pays aussi pendant la guerre civile, la résistance serait apparue depuis très longtemps.

Or, dans ces circonstances, il y a plusieurs facteurs qui conduisent à cette tendance : la première, les attaques israéliennes répétées, qui sont un facteur clé dans la création de ce désir et de cette motivation. Deuxièmement, il y a le fait que l'armée et les forces armées sont préoccupées dans plusieurs endroits sur le territoire syrien, et cela donne le sentiment chez de nombreux citoyens, qu’il est de leur devoir maintenant d’aller dans cette direction afin de soutenir les forces armées sur le front du Golan.

Q: Monsieur le Président, Netanyahou a déclaré qu'Israël n'hésiterait pas à frapper à Damas dans le cas de transfert d'armes au Hezbollah qui pourrait briser l’équilibre. Si Israël met en exécution ces menaces, je voudrais une réponse directe, quelle serait la réponse de la Syrie ?

Réponse: Comme je l'ai dit, nous avons informé les autres pays que nous répondrons à la frappe par une rappe. Bien sûr, il est difficile de déterminer maintenant quels genres de moyens seront utilisés en termes militaires, cela relève du choix du commandement militaire. Mais nous avons mis au point plusieurs possibilités, selon les circonstances et le moment de la frappe. Cela dépendra des circonstances qui privilégient l’utilisation d’une méthode particulière ou d’une arme particulière d'une manière plus efficace, au détriment d'une autre.

Q: Monsieur le Président, après le récent raid israélien sur la Syrie, il a été question des antis missiles aériens S 300, considéré être un armement qui brise l'équilibre. A la base de ce qui a été évoqué à propos de ce sujet, M. Netanyahu s'est rendu à Moscou. Question immédiate: Est-ce que ces missiles sont sur le chemin de Damas ou sont-ils désormais en Syrie?

Tous les contrats de la Russie seront honorés

Réponse: Habituellement, nous ne faisons pas de révélations dans le domaine militaire sur ce que nous obtenons et ce que nous avons. Mais pour la Russie, les contrats ne sont pas liés à la crise, nous négocions avec eux (Russes) sur différents types d'armes depuis des années, et la Russie s'est engagée avec la Syrie pour honorer ses contrats. Je veux dire, ce n'est ni la visite de Netanyahu, ni la crise elle-même, ni leurs conditions n’affecteront la fourniture d'armes. Tous les contrats que nous avons conclus avec les Russes, et dont une partie a été exécutée, seront honorés.

 

La proposition de Khatib

Q: Avant d’aborder la question de la conférence de Genève et les lignes rouges de la Syrie, le chef démissionnaire de la coalition de l’opposition Moaz Khatif avait émis une proposition selon laquelle : le président syrien quitte avec 500 personnalités choisies le territoire syrien dans le but de mettre un terme à la crise. Pourquoi vous ne répondez pas à cette demande et mettiez fin à la crise ?

Réponse : J’ai toujours parlé d’un principe fondamental, la décision du départ ou non du président revient au peuple syrien. Quiconque veut parler de ce sujet doit annoncer qui il représente, représente-t-il  le peuple syrien ? Est-il mandaté par le peuple syrien ? J’ai pas lu cette initiative, je l’ai entendu à la télévision, j’ai été beaucoup ravi qu’ils m’ont donné vingt jours et 500 personnalités, mais je ne suis pas sûr si c’est lui ou autre qui ont proposé cette initiative, je ne m’intéresse pas beaucoup aux noms.

Conférence de Genève

 Q: S’agissant de la conférence de Genève 2, le gouvernement syrien a donné son accord préliminaire à la participation à cette conférence. Le mot négociation veut dire s’asseoir sur une table où il y a le drapeau syrien et le drapeau de ces groupes d’opposition. Comment allez-vous convaincre après deux ans et demi le peuple syrien que vous allez vous asseyez sur une table de négociations à côté de ces groupes ?

Réponse : Premièrement, s’agissant du drapeau, j’ai toujours dit que le drapeau n’a aucune valeur que pour le peuple qui le représente. Quand nous mettons un drapeau sur une table dans n’importe quel endroit, nous disons qui est le peuple lié à ce drapeau. Nous adressons cette question à ceux qui veulent mettre en Syrie des drapeaux syriens autres que le drapeau syrien officiel, ces drapeaux n’ont pas de valeur quand ils ne représentent pas le peuple.

D’autre part, notre délégation participera à cette conférence en tant que représentant légitime du peuple syrien. Eux, ils représentent qui ? Nous, à la fin de la conférence, on rentre en Syrie ? On retourne à nos maisons et on revient chez notre peuple. Eux, ils rentreront où ? Aux hôtels cinq étoiles, aux ministères des Affaires étrangères des pays qu’ils représentent, bien sûr non syriennes, pour leur présenter les comptes rendus, ou chez les services de renseignements de ces pays ?

C’est pour cela quant on participe à cette conférence, on doit savoir d’une façon claire une partie de ceux qui vont s’asseoir sur la table. Je dis une partie car les procédures de la conférence ne sont pas claires jusqu’à présent. Quel sera le poids de l’opposition syrienne nationale ? Quel sera le poids de l’opposition et autres partis présents en Syrie … ? Or, l’opposition de l’étranger, dont tu parles et de son drapeau, nous savons que nous allons négocier les pays qui les soutiennent et non pas eux-mêmes. Quand on négocie le vassal explicite cela veut dire qu’on négocie implicitement son maitre.  Telle est la vérité, et il ne faut se cacher derrière son doigt. Telle est la vérité.

Q: Etes-vous convaincus que la table de négociation aura certainement lieu, le mois prochain?  

Réponse : Nous prévoyons cela, sauf en cas d’une obstruction de la part des autres pays. Quant à nous en Syrie, nous avons annoncé il y a deux jours notre accord préliminaire à y participer.

Q : Accord « préliminaire », avez-vous l’intention de renoncer ?

Réponse : Le principe de la conférence est juste, mais nous ignorons les détails ? Y a-t-il des détails ? Y aura-t-il par exemple des conditions avant la tenue de la conférence ? S’ils imposent des conditions, il se peut que nous les refusons et par conséquent ne pas y participer…

 Les conditions de la Syrie

Q : Passons M. le président aux conditions de la direction syrienne ? Quelles sont les conditions de la Syrie ?

Réponse : Tout simplement notre seule condition est que toute démarche adoptée lors d'une réunion, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, y compris la conférence de Genève, doit être soumise à un référendum auquel prend part le peuple syrien. C’est notre condition principale, tous les autres détails n’ont pas de valeur. C’est pour cela nous sommes tranquille, ils peuvent proposer ceux qu’ils veulent, il en est de même pour nous, mais n’importe quelle démarche ne sera appliqué qu’après l’approbation du peuple syrien. Tant que nous représentons légitimement le peuple nous n’avons rien à craindre.  

Confusion autour de Genève 1 et 2

Q: Il y a eu beaucoup de confusion autour de Genève 1 et Genève 2 , concernant la période de transition, et le rôle du président syrien lors de cette période ? Etes-vous prêts à renoncer à vos prérogatives en faveur d’un gouvernement transitoire ?

Réponse : C’est ce que j’ai clarifié dans l’initiative que nous avons proposé en janvier 2013. Eux, ils disent qu’ils veulent un gouvernement provisoire dans lequel le président n’aura pas de rôle, bien sûr le président ne dirige pas un gouvernement, le régime en Syrie est présidentielle, le président est à la tête de la République et ce n’est pas lui qui préside le gouvernement. C’est le Premier ministre.

Eux, ils veulent un gouvernement doté de larges prérogatives. La constitution syrienne accorde au gouvernement des prérogatives entières : le président est le commandant général de l’armée et des forces armées, et il est le chef du conseil supérieur de la justice, alors que toutes les autres institutions relèvent directement du gouvernement.

Quant à la modification des prérogatives du président, cela revient à la constitution. Le président ne peut pas renoncer à ses prérogatives. Il ne détient pas la constitution qui est soumise à référendum populaire.

Tous ces sujets doivent être discutés lors de la conférence, et en cas d’accord, ils seront soumis à référendum. … Mais, demander à l’avance une modification de la constitution, cela ne revient ni au président, ni au gouvernement. Nous n’avons pas le droit constitutionnellement de le faire.

Présidentielles 2014

Q : M. le président, franchement parlant, toutes les positions de l’opposition, tous vos adversaires politiques disent qu’ils ne veulent pas un rôle d’Assad dans la prochaine période ou dans l’avenir en Syrie, c’est ce qu’a dit Saoud al-Fayçal (MAE saoudien), les turcs, les qataris et l’opposition syrienne. Le président syrien va-t-il se présenter aux présidentielles prochaines en 2014 ?

Moi, je sais que Saoud al-Fayçal est spécialisé dans les dossiers américains, et je ne sais pas s’il sait quelque chose des questions syriennes. Pas de problème, s’il veut apprendre.

Quant aux désirs des autres, je répète qu’il n’y a de place qu’au désir du peuple syrien. …Il est encore tôt de parler des présidentielles 2014. Mais, si je sens à travers mes contacts avec les citoyens qu’ils désirent  que je présente ma candidature à la présidentielle, je n’hésiterai pas. Mais, si je sens que le peuple ne veut pas, il est logique que je ne me présenterai pas à la présidentielle. Ils perdent le temps, en discutant de ce sujet.

Relations avec les pays arabes et la Ligue arabe

Q : M. le président où en sont les relations entre la Syrie d’une part et l’Arabie, le Qatar et la Turquie, surtout si on prend en considération leur dernière position qui a été quasi modéréelors du comité ministériel arabe. Ils n’ont pas explicitement réclamé le départ du président Assad. Vous sentez qu’il y a un changement ou un soutien de ces pays à une solution politique de la crise syrienne ? Et êtes-vous prêts à  œuvrer de nouveau avec la Ligue arabe, bien que le gouvernement syrien ait récemment réclamé des excuses de la Ligue arabe ?

Réponse : S’agissant des pays arabes, on constate des modifications temporaires au niveau du discours qui n’ont rien à voir avec la pratique. Les pays qui soutiennent les terroristes n’ont pas changé, ils les soutiennent toujours. Quant à la Turquie, il n’y a rien de sérieux. Alors que le Qatar reste le financeur qui fournit de l’argent aux terroristes. En réalité, il n’y a pas de changement.

A propos de la Ligue arabe, nous en Syrie n’avions jamais compté sur elle. Nous avons des contacts avec tout le monde, et nous ne fermons pas les portes. Mais, soyons réaliste, cette institution est incapable de faire quelque chose. La plupart des pays arabes ne sont pas indépendants et reçoivent les diktats de l’extérieur. Certains d’entre eux sont implicitement avec nous, alors qu’au niveau des prises de positions ils ne le sont pas. Nous ne comptons pas sur la Ligue arabe.

L’échec des négociations

Q : Quelles seraient les conséquences de l’échec des négociations politiques ?

Réponse : cette hypothèse est très probable, car il y des pays qui entravent dès le début la tenue de la conférence internationale sur la Syrie, et ils sont contre tout dialogue qu’il soit en Syrie ou ailleurs. Même les Russes ont à plusieurs reprises minimisé les attentes liées à cette conférence.

Mais je crois que l'échec de cette conférence ne changera pas la situation à l'intérieur du pays parce que ces pays, en cas de la tenue de la conférence ou pas, ne cesseront pas de soutenir les terroristes.  Et les gangs ne renonceront pas au sabotage.

La politique de l'auto-distanciation du Liban

Q: M. le président les évènements en Syrie ont commencé à se propager dans les pays voisins, les développements sur la scène irakienne, les attentats à Reyhanli en Turquie, et la tension au Liban précisément  à Tripoli et Ersal, ainsi que la participation du Hezbollah à Qousseir. La politique de l'auto-distanciation du Liban reste-t-elle admissible ?

S’agissant de la politique de l'auto-distanciation du Liban vis-à-vis de la crise en Syrie, posons cette question simple : Est-ce que le Liban a empêché l’ingérence libanaise en Syrie ? Est-ce qu’il a interdit l’infiltration des terroristes et le trafic d’armes en Syrie ? Tout le monde sait que le Liban a été l’un des acteurs négatifs à la crise en Syrie. Le Liban n’a même pas pu se pu se protéger des retombées de cette crise, à savoir le conflit à Tripoli et les missiles qui s’abattent sur plusieurs régions. En fait, de quelle politique de distanciation nous parlons. (…) Quand la maison de mon voisin est en train de se bruler, je ne peux pas dire ça ne me concerne pas. Le feu va se propager à ma maison. Nous ne croyons pas que cette politique est admissible au niveau pratique.

La Syrie restera un soutien à la résistance et aux résistants arabes

Q: Qu’est ce que vous dites aux partisans de la résistance, à l’occasion de la fête de la résistance et de la libération et à la lumière des promesses prononcées par Sayed Nasrallah sur la victoire. Vous parlez avec confiance. Qu’est ce que vous dites au public. Sommes-nous proche de sortir de ce tunnel obscur ?

Réponse : La plus grande victoire réalisée par les résistances arabes depuis des décennies a été une victoire intellectuelle en premier lieu. Pas question de triompher au niveau militaire si on n’a pas réussi et résisté face aux campagnes de déformation des concepts dans la région.  

Avant la guerre civile au Liban, on disait : la force du Liban réside dans sa faiblesse. Cette hypothèse s’est avérée erronée après les différentes victoires de la résistance.

La faiblesse du Liban réside dans sa faiblesse, et sa force réside dans sa force. La force du Liban réside dans sa résistance, et la force du Liban est due grâce à ces résistants dont tu as parlés.

Aujourd’hui, nous avons plus que jamais besoin  à cette résistance et à ses exploits. Les développements ces deux dernières années ont déformé les concepts au point que certains arabes ont oublié que l’ennemi est Israël. Les animosités ont pris des dimensions confessionnelles, régionales, nationales et autres.

Nous parions sur ces résistants pour qu’ils rappellent aux peuples arabes à travers leurs exploits que notre ennemi est toujours présent.

S’agissant de ma confiance en la victoire, je dis si on n’était pas confiant de triompher, on n’avait pas pu résister deux ans après cette offensive internationale et mondiale. Il ne s’agit pas d’une agression  tripartie comme en 1956, mais d’une vraie guerre mondiale contre la Syrie et la voie de la résistance. C’est pour cela, on est très confiant de triompher, et je vous assure que la Syrie restera plus que jamais un des soutiens à la résistance et aux résistants dans tout le monde arabe.

Vous êtes la bienvenue, et je voudrais féliciter la chaine AlManar, la chaine de la résistance à l’occasion de la libération. Je voudrais féliciter aussi le peuple libanais et chaque résistant au Liban.

Vous êtes les bienvenus.

FIN

 

Source: Spécial notre site

31-05-2013 - 00:07 Dernière mise à jour 02-06-2013 - 13:32 | 14510 vus

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 09:15

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=19&frid=19&eid=138370

Deux bombardiers stratégiques russes se posent au Venezuela (Défense)

L’équipe du site

Deux bombardiers stratégiques russes Tupolev Tu-160 se sont posés lundi au Venezuela après avoir parcouru plus de 10.000 kilomètres en 13 heures, a annoncé le ministère russe de la Défense.

"Les bombardiers porte-missiles ont survolé la mer des Caraïbes et la partie orientale du Pacifique, ont longé la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord avant de se poser sur l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS ont assuré la liaison entre les Tu-160, qui avaient décollé de la base aérienne d'Engels (Volga), et les postes de commandement russes engagés dans la mission, selon le communiqué.

Deux chasseurs F-16 norvégiens ont escorté les Tu-160 au-dessus de la Norvège.

L'aviation stratégique russe survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes de formation aérienne. Selon le ministère russe de la Défense, ces missions se déroulent en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien.

Source: Agences

29-10-2013 - 11:24 Dernière mise à jour 29-10-2013 - 11:24 | 947 vus

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 12:47
Les États-Unis sont préoccupés par l'intention de la
Turquie d'acquérir des missiles de longue portée auprès
de la Chine
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=138972&cid=86&fromval=1&frid=86&seccatid=35&s1=1

Achats de missiles chinois par la Turquie :
discussions entre Ankara et WashingtoL’équipe du site

La Turquie et les Etats-Unis, alliés de l'Otan, ont entamé des discussions après que Washington a exprimé de "graves préoccupations" au sujet de l'intention affichée par Ankara d'acquérir des missiles de longue portée auprès de la Chine.
Le sous-secrétaire américain à la Défense Jim Miller a tenu des discussions a huis clos avec des responsables turcs à Ankara, a annoncé un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis en Turquie. "Le sous-secrétaire à la Défense Jim Miller est venu en Turquie pour des consultations bilatérales sur des questions de sécurité régionale, notamment la Syrie, la relation turco-américaine en matière de défense et notre partenariat au sein de l'OTAN", a déclaré le porte-parole, T.J. Grubisha.
Le mois dernier, les autorités turques avaient annoncé l'ouverture de négociations avec China Precision Machinery Import-Export Corporation (CPMIEC) pour l'acquisition de missiles sol-air Hongqi, un contrat estimé à 4 milliards de dollars.
La préférence accordée par les Turcs à cette entreprise nationale chinoise, qui fait l'objet de sanctions américaines pour avoir livré des armes à l'Iran et à la Syrie en dépit d'un embargo, a irrité ses alliés de l'OTAN. Les Etats-Unis notamment avaient exprimé leur "graves préoccupations".
L'ambassadeur des Etats-Unis en Turquie, Francis Ricciardone, avait ainsi tiré la sonnette d'alarme le mois dernier, évoquant une "question stratégique de défense mutuelle", alors que "la coopération industrielle de défense américano-turque est intense".
Ankara a justifié son choix de retenir la Chine plutôt que ses concurrents américain Raytheon, russe Rosoboronexport et franco-italien Eurosam par des raisons de prix et de transfert de technologie.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a balayé mercredi dernier les critiques en soulignant que "personne n'a le droit d'intervenir dans les décisions indépendantes" de la Turquie. Il a néanmoins précisé qu'aucune décision n'avait encore été prise.
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 18:13
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Ríos Montt es condenado por genocidio contra ixiles

EFE

El exdictador guatemalteco José Efraín Ríos Montt, quien gobernó de facto el país entre marzo de 1982 y agosto de 1983, fue condenado hoy a 80 años de prisión por el genocidio perpetrado durante su gestión contra la etnia maya ixil.

 

La jueza Jazmín Barrios, presidenta del Tribunal Primero A de Mayor Riesgo, al leer la sentencia, dijo que "Ríos Montt tuvo conocimiento" de las matanzas perpetradas por las Fuerzas Armadas bajo su mando, y que "no lo detuvo a pensar de tener el poder para evitarlo".

En el histórico fallo, el tribunal aseguró que el anciano militar, de 86 años, es "responsable" del genocidio perpetrado en contra de los ixiles "en calidad de autor", el cual durante el período en que gobernó de facto el país, se cobró la vida del 5,5 % del total de la población perteneciente a esa etnia.

Ríos Montt, fue condenado a purgar una sentencia de 80 años de prisión, 50 por genocidio y 30 por delitos contra deberes de la humanidad, como la legislación guatemalteca tipifica los crímenes de lesa humanidad.

El tribunal también revocó la "detención domiciliar" de que gozaba el exdictador desde enero de 2012, y ordenó su inmediata detención y traslado a un cuartel militar que funciona como prisión preventiva para ciudadanos cuya integridad podría estar en peligro en una prisión regular, como ha sido el caso del expresidente Alfonso Portillo (2000-2004).

Los jueces consideraron que las Fuerzas Armadas "utilizaron el hambre como arma militar" para destruir a los ixiles, los cuales fueron declarados "enemigos internos del Estado", y que todas las acciones represivas contra los indígenas tenían como objetivo "la aniquilación" de esa etnia.

Ríos Montt, quien escuchó la sentencia del tribunal con aparente serenidad, fue acusado por la Fiscalía por la muerte de 1,771 indígenas ixiles a manos del ejército, durante los quince meses que gobernó de facto Guatemala.

Los crímenes por lo que el exjefe de Estado fue enjuiciado fueron perpetrados en el marco de la guerra interna de 36 años (1960-1996) que padeció este país centroamericano.

Por otra parte, el tribunal absolvió al general retirado José Rodríguez Sánchez, exjefe de Inteligencia Militar, quien fue enjuiciado junto a Ríos Montt o por los mismo delitos, al considerar que "no tuvo injerencia" en las operaciones contra los indígenas ixiles.

El tribunal también ordenó a la Fiscalía investigar a las demás personas que pudieron haber participado en los hechos juzgados, sin precisar sus nombres.

Con la sentencia emitida, explicó la jueza Barrios, "se reconoce la verdad" de los hechos ocurridos, que "deberá ayudar a sanar las heridas del pasado" y "fortalecer la democracia del país".

"Este tipo de hechos no deben de volver a repetirse. El pueblo de Guatemala desea vivir en paz", subrayó la jueza.

La defensa apelará la sentencia, que se espera que llegue hasta la máxima instancia, la Corte de Constitucionalidad.

El presidente de Guatemala, el general Otto Pérez Molina, cambió el tono de sus declaraciones. Hace dos años, en campaña electoral, en una entrevista a este medio que alguien le demostrara que hubo genocidio. Este mes negó que hubiera genocidio y aseveró que el juicio amenazaba la paz. Esta mañana, no obstante, aseguró hoy que su Gobierno respetará el fallo. "Nosotros somos respetuosos. Vamos a respetar lo que digan los tribunales" cual fuera que sea su sentencia, dijo el mandatario en escuetas declaraciones a los periodistas durante una actividad pública en la periferia oeste de la capital. El juicio demuestra que "en Guatemala se han dado cambios importantes", añadió Pérez Molina, porque hace 15 años, pensar en un proceso judicial de ese tipo "era imposible".

Esta es la primera vez en la historia de Guatemala que un exjefe de Estado es procesado por las graves violaciones a los derechos humanos ocurridas durante la guerra interna. EFE

El 22 de octubre la Corte de Constitucionalidad de manera irregular otorgó amparo a Ríos Montt y lo libera de la condena. Numerosas organizaciones populares han manifestado su descontento y se desarrolla una amplia campaña en contra de esta decisión anticonstitucional.

 

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De : Leonor Hurtado (hurtado.leonor@gmail.com) Cet expéditeur figure dans votre liste des contacts.
Envoyé : 1 novembre 2013 12:31:18
À : ARTUSO ANTONIO (pueblo@sympatico.ca)
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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 14:37
  • La majorité écrasante des pays membres de l'ONU condamne le blocus étasunien contre Cuba‏

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À : Caravane d'amitié
Image de caravane quebec - cuba
http://rhc.cu/fr/noticias/nacionales/3928-la-majorite-ecrasante-des-pays-membres-de-l'onu-condamne-le-blocus-etasunien-contre-cuba
 
Nations Unies, 29 octobre, (RHC)- Pour la 22e année consécutive, la communauté internationale a mis en évidence à l'Assemblée Générale de l'ONU, l'isolement des États-Unis dans l'application du blocus économique, commercial et financier contre Cuba.
Cet organe, qui rassemble les 193 pays membres des Nations Unies a adopté une résolution sur la nécessité de mettre fin au siège mis par Washington à l'île. La résolution a été approuvé par 188 pays. Seuls les États-Unis et Israël ont voté contre. Il y a eu trois abstentions : Palau, la Micronésie et les Îles Marshall.
Le document renouvelle l'appel de l'Assemblée Générale à la non promulgation ou approbation de lois et de mesures contraires à la Charte de l'ONU et au Droit International.
La résolution -similaire à celle que la grande majorité des pays appuie depuis 1992, réaffirme l'importance du respect de l'égalité souveraine des États, de la non-ingérence dans les affaires intérieures et de la liberté de navigation et de commerce qui sont des principes violés par le blocus étasunien contre Cuba.
La résolution condamne également les effets extra-territoriaux de la Loi Helms-Burton, votée par le Congrès des États-Unis en mars 1996 pour renforcer les sanctions contre Cuba.
Le document approuvé par l'Assemblée Générale de l'ONU prend note aussi des déclarations et des résolutions de différents forums intergouvernementaux, organes et gouvernements qui expriment la condamnation internationale des mesures comme le blocus imposé par Washington à notre pays.
La résolution demande enfin au Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon, d'élaborer un rapport sur l'application de ce document, rapport qui doit être présenté au cours de la 69e période de sessions de l'Assemblée Générale, l'année prochaine et maintient le thème du blocus étasunien contre Cuba dans le programme de travail de l'Assemblée.
De : Caravane d'amitié (caravaneqc@hotmail.com) Cet expéditeur figure dans votre liste des contacts.
Envoyé : 30 octobre 2013 18:18:24
À : Caravane d'amitié (caravaneqc@hotmail.com)
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 20:13
  • "War Criminal Not Welcome!"

    Cheney Feels the Heat in Toronto‏

Indict Bush Now (outreach@impeachbush.org)
Bulletins
De : Indict Bush Now (outreach@impeachbush.org) Envoyé : 30 octobre 2013 15:06:34 À : pueblo@sympatico.ca
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"Cheney must be arrested for War Crimes and Torture"
Cheney and Rumsfeld joke about torture at Plaza hotel event



Dick Cheney went on national television Sunday to promote a new war, this time against Iran.

How can this contemptible character be allowed to go around getting huge fees for speaking engagements and selling his book? Promoting endless war after having committed one of the great crimes in recent history by invading Iraq, Cheney feels emboldened. Or at least he pretends to be emboldened. Last April, he cancelled his speaking engagement in Toronto because he feared angry protests by those calling for his arrest for war crimes.

Cheney should be arrested and prosecuted!

People from Canada and the United States will be demanding just that on October 31 when Cheney arrives at Metro Toronto Convention Centre. The demonstration will start at 11:30 am at 255 Front St. West.

The Indict Bush Now movement believes that it is critical for people to organize and mobilize demanding that Bush, Cheney, Rumsfeld and other high officials be held accountable for their criminal acts.

It is critical that our movement remain highly visible and vocal.

On Saturday, October 26th, the Indict Bush Now movement joined with other organizations for a major mass rally in Washington, D.C., against the surveillance state that was created during the Bush and Cheney years, and has grown into such a monster that it today threatens to destroy the very fabric of democracy.
Oct 26 Protest Against NSA Surveillance Oct 26 Protest Against NSA Surveillance 2
Indict Bush Now was in the streets of Washington, D.C., last Saturday

The American People Must Continue to Demand Accountability

More than 1 million Iraqis died due to Cheney's and Bush's war of aggression. Nearly 1,000 are still being killed each month because of the sectarian divide that was created deliberately as part of an occupation strategy by Cheney and Bush. Tens of thousands of U.S. troops left Iraq with life-changing physical and mental injuries. More than 5,000 lost their lives. And it was all based on hubris and lies!

This is a truly global grassroots movement. Other war criminals and torturers have been brought to justice even though it took years of continued, sustained and uncompromising efforts by people who believe in human rights and justice.

Organizers, activists and volunteers with the Indict Bush Now Movement are determined to keep fighting. We urge you to continue to show your commitment and support for this effort. Without accountability for high officials, the essence of democratic rule is shredded. This is a critical issue for our times.
http://www.impeachbush.org/site/R?i=gKQ-PhgtJD4k8fGSEgI2KA

Sincerely,

From all of us at IndictBushNow.org


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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 19:01
  • Will Dick Cheney be arrested when he goes to Canada?‏

Indict Bush Now (outreach@impeachbush.org)
 
À : pueblo@sympatico.ca
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"Cheney must be arrested for War Crimes and Torture"
Cheney and Rumsfeld joke about torture at Plaza hotel event

Dear Antonio,

When Dick Cheney speaks in Toronto on October 31 he will be confronted by people from Canada and the United States demanding that the Canadian government arrest and prosecute him for torture and other crimes.

People throughout Canada are demanding that the Canadian government either bar Cheney or arrest him should he follow through with his plans to be a keynote speaker at an upcoming conference in Toronto. They are insisting that Canadian and international law require that Cheney be arrested if he comes to Canada.

Cheney canceled a similar speaking engagement last April in Toronto because he feared the mobilization of the people. When Cheney was speaking months earlier in Vancouver he was confronted by angry demonstrators demanding that he be prosecuted.

Thousands of people were tortured based on Cheney's and Bush's instructions to the CIA and military. Kidnappings, renditions, torture and assassinations were sanctioned by Bush and Cheney. Hundreds of thousands of Iraqis died needlessly and millions became refugees. Tens of thousands of U.S. service members suffered life-changing injuries and more than 5,000 were killed..

Cheney jokes about torture

Cheney is a despicable character. He appeared on October 7, 2013, at the Washington Plaza Hotel with Donald Rumsfeld in Washington, D.C., where the two of them swapped torture jokes from the podium, with Rumsfeld quipping that Cheney had even been waterboarding fish.

These obscene displays about their crimes are an affront to humanity.

It is critical that we continue to act together to demand government accountability. Bush and Cheney cannot go anywhere in the United States or around the world without be challenged by this grassroots movement that is demanding that high officials who commit criminal acts be arrested and prosecuted.

The Indict Bush Now movement is urging all of its supporters and friends who can to join or support the October 21 demonstration in Toronto. The protest will begin at 11:30am at the Metro Toronto Convention Center, 255 Front St. W - Toronto, Canada.

The Indict Bush Now movement is also joining with thousands of people this Saturday, October 26 in a march on the U.S. Capital demanding that the government dismantle the secret spying program against the people of the United States and the world. October 26 is the 12th anniversary of Bush signing the Patriot Act that has been used to create a surveillance state that is destroying basic personal freedoms and the right to privacy. Bush and Cheney started these programs but We The People can stop them. But we must act. Join us this Saturday at 11:30 am at Columbus Circle in front of Union Station in downtown Washington, D.C.

Please continue to show your support with an urgently needed donation today.
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-- From all of us at IndictBushNow.org



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Envoyé : 24 octobre 2013 12:24:19
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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 20:05
  • Del colonialismo francés a la intervención de Mali (boletin 19.10.2013)‏

investigaction (no-reply@investigaction.org)
Image de investigaction
para escribir a la pagina web de Michel Collon

Fuente : www.michelcollon.info

Del colonialismo francés a la intervención de Mali

MOHAMED HASSAN

« La guerra de Mali tiene por objetivo deshacerse de los islamistas radicales», se nos dice. Sin embargo, esos mismos islamistas combaten a «nuestro» lado en Libia y en Siria. Y están financiados por «nuestros amigos »: Arabia Saudí y Qatar. Especialista del continente africano y autor en Investig'Action de « La stratégie du chaos », Mohamed Hassan desvela los entresijos de una guerra demasiado simplificada por los medios de comunicación. Tercera y ultima entrega de nuestra serie «Causas y consecuencias de la guerra en Mali».
El conflicto en Mali se inscribe en un amplio contexto y conlleva una larga historia detrás. Por un lado tenemos a los yihadistas que dejaron Libia para dirigirse al Norte de Mali, armados por Qatar y Arabia Saudí. Y por el otro están los militares franceses, belgas y otros, occidentales y africanos, quienes han intervenido en Mali. Para situar correctamente esta intervención francesa, es necesaria una mirada retrospectiva sobre el colonialismo francés en Mali.
Cuando los colonialistas franceses conquistaron Mali, el territorio formaba parte de una vasta zona económica que se extendía a lo largo y ancho del Sahel. Las caravanas partían de una ciudad oasis hacia otra, en línea recta a través del desierto. En aquella economía original reinaba una armonía entre los campesinos y los nómadas. Los campesinos necesitaban a los nómadas para poder comprarles mercancías provenientes de otras regiones, y constituían de ese modo su clientela. Toda la población de esa región era musulmana.
Esa zona económica era muy próspera en aquella época. El año pasado, la página de Internet celebrity networth.com clasificó a un maliense en la primera posición de la clasificación de los veinticinco individuos más ricos que jamás hayan pisado la tierra. Eso fue posible al convertir los bienes, teniendo en cuenta el precio actual del oro y la inflación a lo largo de los siglos, del rey Mansa Moussa I, que dirigió de 1312 a 1337 un reino situado en el interior del Mali de nuestros días. Ese hombre, hoy en día, valdría unos 400 mil millones de dólares. La región disfrutaba además de una vida intelectual riquísima: se llegó a conocer a Tombuctú como a uno de los primeros y principales centros intelectuales del mundo. En su apogeo, el reino maliense se extendía hasta la costa de Senegal. El árabe era la lengua vehicular.
Pero el colonialismo francés destruyó por completo ese sistema. Para eliminar toda capacidad intelectual, fueron asesinados miles de profesores. Al igual que sucede con la casi totalidad de los países africanos, las fronteras del Mali que conocemos hoy son artificiales. La región formaba parte de lo que por aquel entonces se llamaba el Sudán francés. En 1960, se volvió independiente, primero a través de una federación con Senegal, pero, tras un lapso de apenas dos meses, Senegal abandonó aquella federación. El Mali actual es el cuarto país africano por su superficie. Después del golpe de estado contra el primer presidente nacionalista de Mali, Modibo Keita (1960-1968), el país se convirtió en un estado neocolonial.
Un estado semejante no puede constituir una nación ni puede desarrollarse de manera autónoma. El Norte, una región desértica, está abandonada a su suerte y sus habitantes están discriminados. Existen tensiones étnicas entre los tuaregs (nómadas) y los demás grupos de la población. El comercio a gran escala de antaño ha conocido un total declive. ¿Qué les queda al gran número de nómadas que surcan la región con sus caravanas? Contrabando, raptos a cambio de un rescate, tráfico de personas...
Una parte importante de esos tuaregs se convirtieron en soldados en Libia, en el ejército de Gadafi. Tras su vuelta al Norte de Mali, iniciaron una guerra por la independencia de lo que ellos llaman Azawad –una lucha que, desde algunas décadas, se anima de manera brusca y luego se calma nuevamente. El 24 de enero de 2012, se apoderaron de la ciudad de Aguelhok y mataron a un centenar de soldados del ejército maliense. En el transcurso de los meses que siguieron, continuaron atacando otras ciudades del Norte.
La masacre de Aguelhok suscitó un enorme descontento en el seno del ejército y en las familias de los soldados, pues éstos, armados de manera muy precaria, tuvieron que combatir a insurgentes bien equipados y entrenados. El 22 de marzo, el presidente maliense Amadou Toumani Touré (apodado « ATT ») fue derrocado por un golpe de estado de militares descontentos y de oficiales subalternos, bajo la dirección de Amadou Sanogo.
Para los países vecinos de Mali que, tras el derrocamiento del presidente marfileño Gbagbo, sufren intensamente la influencia de Francia, aquello fue un pretexto para anunciar un embargo de armas contra el ejército maliense quien, de esa forma, no tenía ninguna probabilidad de hacer frente a los insurgentes que acudían de forma masiva. Los meses siguientes, el MNLA (Movimiento Nacional de Liberación de Azawad) se apoderó de todo el Norte del país. A continuación, el MNLA fue expulsado a su vez por tres grupos yihadistas: Ansar Dine, Al Qaeda del Magreb Islámico (AQMI) y MUJAO- grupos que reciben armas y dinero de Qatar y de Arabia Saudí- y así se rizó el rizo.
Cuando parecía entonces que aquellos yihadistas iban a precipitarse hacia la capital maliense Bamako, el presidente en funciones Dioncounda Traoré habría pedido intervenir militarmente al presidente francés François Hollande (PS).Lo que imposibilitaba definitivamente el plan elaborado con dificultad y esmero por Naciones Unidas y la Unión Africana.
Conclusión
¿Cómo debería evolucionar la situación? A cualquier solución para el conflicto de Mali se le oponen tres problemas importantes.
Primo: nadie está permitiendo a los malienses que resuelvan ellos mismos sus diferencias y problemas mutuos. La injerencia extranjera lo convierte en algo imposible. La guerra sólo exacerbará las tensiones mutuas en todo el país. Si usted tiene la piel más clara que el resto y se le confunde con alguien del Norte, se arriesga hoy en día a no poder atravesar fácilmente las calles de Bamako.
Secundo: los estados africanos son muy débiles, especialmente cuando vemos que un país como Mali no puede ni tan siquiera acabar con una rebelión bien organizada de unos 500 yihadistas. La Unión Africana (UA) también es débil. Los países de la SADC (Southern African Development Community) intentan cambiar el curso de las cosas y estaban en el primer plano de la oposición de la UA a la guerra de Libia. Pero todavía hay demasiados jefes de estado africanos que piensan antes en sus propios intereses, y en las órdenes que reciben de sus amos en Europa y en los Estados Unidos, que en la unidad africana.
Tertio: si, desde el 2008, año en que se agravó la crisis del capitalismo mundial, Francia no quiere convertirse en una nueva España, Italia o Grecia, va a tener que defender su hegemonía en « Françafrique » y alrededor del Mediterráneo. Pero las cosas no se anuncian muy bien para Francia, ya que en África las contradicciones con los Estados Unidos se incrementan. En Costa de Marfil, el ejército francés intervino para instalar a Ouatarra en el poder; ahora bien, en realidad éste último es sobre todo un peón de los Estados Unidos. Y los Estados Unidos han sacado partido de la guerra en Mali para instalar una base para sus drones en el país vecino, Nigeria. En otras palabras, podemos prepararnos a un periodo durante el cual Mali y toda la región que le rodea van a encontrarse en un conflicto permanente, como aquel que conoció Somalia en el transcurso de los años 90.

Extracto de “Causas y consecuencias de la guerra de Mali”, artículo publicado en Etudes marxistes, n°101.
Véanse también: Occidente a la reconquista de África y Esos islamistas apoyados por Occidente (Primera y segunda parte del artículo)

Mohamed Hassan es especialista del Oriente Medio y de África. Es el autor, con David Pestieau, de “L’Irak face à l’occupation (EPO, 2004) y, con Grégoire Lalieu y Michel Collon, de La stratégie du chaos, Investig’Action/Couleur Livres, 2012.
Traduccion: Collectif Investig’Action

Véanse también: "Occidente a la reconquista de África" y "Del colonialismo francés a la intervención francesa de Mali" (Primera y tercera parte del articulo)

Traducción: Collectif Investig'Action
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Envoyé : 19 octobre 2013 00:43:32
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