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24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 00:23

La lutte contre le révisionnisme, pour l'unité des marxistes-léninistes et pour le front uni contre le fascisme et la guerre - Partie 1 - Antonio Artuso - Montréal, le 22 décembre 2021 - pueblo@sympatico.ca

Camarades et amies/is,

En février 2010, au 36e Congrès du PCC, j'ai quitté, les deux partis frères, le Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada) et le Parti communiste du Canada à cause de leur refus d'aborder la question du révisionnisme.

Le 36e Congrès avait pour thème la lutte contre le révisionnisme et la défense du marxisme-léninisme.  Ce thème m'avait enthousiasmé au point d'écrire, la première fois, une contribution à un Congrès du PCC.

Mon enthousiasme venait du fait que depuis longtemps, en tant que membre du PCQ/PCC, je constatais, sans jamais oser le critiquer ouvertement et clairement, le manque de leadership de la direction du PCQ/PCC et l'apathie des militantes/ants.  J'en étais, bien sûr, responsable, en tant que membre, depuis une dizaine d'années (2000-2010) de ce parti.

Ma critique venait de la comparaison que je faisais entre (1) le style de direction et de travail du PCQ/PCC et (2) ceux, très dynamiques, que j'avais connu en tant que sympathisant de la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada puis du Parti communiste ouvrier pendant une dizaine d'année aussi (1976-1984).

Pour écrire ma contribution au 36e Congrès du PCC, je devais réfléchir sur les différences et leur cause.  Bien sûr les temps avaient changé entre les années 70-80 et la décennie 2000.  Mais, tout au long de l'histoire du mouvement communiste international, depuis la publication du Manisfeste du Parti communiste par Marx et Engels, en 1848, rien n'avait changé sur la proclamation ouverte, par les partis marxistes-léninistes, de 3 principes fondamentaux : (1) la voie vers le socialisme ne peut être que révolutionnaire et pas électorale; (2) la confiscation de tous les moyens de production; et (3) la dictature du prolétariat.  Et cela avait été vrait au cours des périodes les plus brutale de répression contre les partis communistes, contre les masses laborieuses et contre les peuples dans tous les pays (Russie tsariste, Italie et allemagne fasciste, Chine féodale, etc.).

Dans ma contribution au 36e Congrès du PCC, je demandais au Comité central d'entreprendre 3 tâches d'élaboration : (1) un manuel de formation marxiste-léniniste; (2) une analyse des raisons de la chute du socialisme en Union soviétique; et (3) d'un programme de rectification pour lutter contre le révisionnisme et reprendre la ligne marxiste-léniniste que le PCC avait suivi jusqu'a 1945, avant d'adopter la ligne de Tim Buck, copie de la ligne d'Earl Browder du PC des États-Unis.

D'une part, la contribution permise à chaque membre du parti ne devait pas dépasser mille mots.  D'autre part je ne voulais pas défendre la ligne des partis albanais et chinois, je n'expliquais pas à fond, dans ma contribution, que selon moi, la chute de l'Union soviétique et de tout le mouvement communiste international était due aux positions de Khrouchtchev au 20e Congrès du PC de l'Union soviétique : (1) l'abandon des principes socialistes et (2) l'adoption de thèses révisionnistes.

Les thèses révisionnistes adoptées par Khrouchtchev, avaient été dénoncées par le Parti communiste chinois au cours du «Débat sur la ligne générale du mouvement communiste international» :

-les thèses des trois "pacifiques" : (1) la voie pacifique vers le socialisme, (2) la coexistence pacifique (à la Khrouchtchev et non à la Lénine), et (3) la compétition pacifique entre l'URSS et le monde capitaliste (entrée de l'URSS dans le marché international);

-les thèses des deux "tout entier" : (1) le parti du peuple tout entier, et (2) l'État du peuple tout entier, thèses qui abandonne la thèse de la lutte de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat.

________________________________________

La lutte contre le révisionnisme, pour l'unité des marxistes-léninistes et pour le front uni contre le fascisme et la guerre - Partie 2 - Antonio Artuso - Montréal, le 22 décembre 2021 - pueblo@sympatico.ca

Qu’est-ce que le révisionnisme – Les premiers révisionnistes – Bernstein et Kautsky :

Le révisionnisme est la «révision» des principes marxistes par des soi-disant marxistes.  Le marxisme s’était répandu très rapidement dans plusieurs pays en raison des luttes incessantes de Marx et d’Engels contre tous les courants opportunistes.  Mais bientôt, des théoriciens qui se disaient marxistes avaient «révisé» le marxisme en en certains principes essentiels.

Bernstein, après la mort de Marx (1883) et la défaite de la Commune de Paris (1871), avait diffusé la thèse erronée du passage pacifique au socialisme, et avait confondu les organisations et partis qui prônaient le socialisme, avait été combattu fermement par Engels.

Kautsky, dont la théorie du «super-impérialisme», selon laquelle les capitaux de plusieurs pays fusionnaient dans des monopoles faisait en sorte qu’il n’y aurait pas de guerre, avait été combattu par Lénine par la thèse du développement inégal du capitalisme, et de la lutte constante entre les monopoles des différents pays.  La Grande Guerre mondiale (1914-1918) avait prouvé que Kautsky se trompait.

Le révisionnisme moderne de Khrouchtchev :

À partir de son 20e Congrès (1956), le PC de l’URSS, sous la direction de Khrouchtchev, avait adopté des thèses contraires au marxisme-léninisme.  Elles ont été immédiatement dénoncées par des marxistes-léninistes du monde entier, immédiatement par le Parti du Travail d’Albanie, puis par le PC chinois, qui, dans le «Débat sur la ligne générale du Mouvement communiste international» (1963-1964), avait dénoncé les thèses khrouchtchéviennes des trois "pacifiques" et des deux "tout entier" :

Les théories révisionnistes des trois «pacifique» et les deux «tout entier» :

-a-Le passage pacifique vers le socialisme : Contrairement à Marx et à Lénine, Khrouchtchev et les révisionnistes reprenaient la thèse du passage pacifique du capitalisme au socialisme par la voie parlementaire, alors qu’il est clair que les capitalistes n’accepteront jamais le résultat d’élections qui confisqueraient les moyens de production et adopteraient le mode de production socialiste (propriété collective des moyens de production).  Marx avait aussi examiné la possibilité que l’État achète aux capitalistes tous les moyens de production, amis cela est impossible car l’État ne reçoit d’eux, en impôts, qu’une infime fraction de leurs profits.

-b-La coexistence pacifique (à la Khrouchtchev et non à la Lénine) : Lénine, le parti et l’État soviétique avaient adopté le principe de la coexistence pacifique entre États à systèmes politiques différents selon lequel ce n’est pas par une guerre et une invasion d’un autre pays que l’URSS pouvait y instaurer le socialisme.  Les peuples ont le droit de se libérer de leurs chaînes par une révolution de libération nationale ou une révolution socialiste, mais celle ci doit être dirigée par les classes laborieuses et le peuple de chaque pays.  Les autres peuples ont le droit et le devoir de les aider politiquement et matériellement.  La thèse de Khrouchtchev et des révisionnistes consistait au contraire à faire croire que les États capitalistes et les États socialistes se préparaient à s’entendre, et parviendraient un jour à la paix mondiale.  En fait Khrouchtchev proposait le partage du monde entre l’URSS et les États-Unis.  L’URSS devenait ainsi socio-impérialiste, c’est-à-dire socialiste en paroles mais impérialiste dans les faits.

-c-Le compétition pacifique : Le PC chinois critiquait ainsi Khrouchtchev dans le «Débat» :

«Or, certains exagèrent unilatéralement le rôle de la compétition pacifique entre pays socialistes et pays impérialistes et essaient de substituer la compétition pacifique à la lutte révolutionnaire de tous les peuples et nations opprimés.  Selon leur sermon, l’impérialisme s’écroulerait de lui-même au cours de la compétition pacifique, et les peuples et les nations opprimés n’auraient qu’à attendre tranquillement ce jour.  Cela a-t-il quelque chose à voir avec la conception marxiste-léniniste?» [Débat - p. 26 - Éditions Eugène Varlin, Paris]

-d et e-Le parti du peuple tout entier et l’État du peuple tout entier : Contrairement aux principes marxistes-léninistes, Khrouchtchev et les révisionnistes soviétiques proposaient l’abandon du principe de la dictature du prolétariat, c’est-à-dire à l’abandon de la lutte de classe entre (1) le prolétariat (la classe ouvrière, les masses laborieuses) et (2) la bourgeoisie (propriétaire des moyens de production, qui dirigent l’économie, les partis politiques parlementaires capitalistes, les gouvernements capitalistes)

Le révisionnisme moderne et la division entre deux lignes – révisionniste et marxiste-léniniste :

À partir du 20e Congrès du PC de l’URSS dirigée par Khrouchtchev et les révisionnistes soviétiques (1956) commence une importante lutte entre deux lignes :

-1-la ligne révisionniste moderne de Khrouchtchev, que suivent la plupart des partis autrefois communistes;

-2-la ligne communiste (marxiste-léniniste), que suivent les marxistes-léninistes :

-1-de partis au pouvoir (Albanie et Chine), qui renforcent idéologiquement le nouveau mouvement marxiste-léniniste du monde entier en diffusant des œuvres classiques m.-l. (Marx et Engels, Lénine et Staline), des œuvres d’Enver Hoxha et de Mao Tsé-toung, des revues et des livres.

Plusieurs livres auront une grande influence sur les nouvelles générations de communistes, parmi ceux-ci l’important recueil «Débat sur la ligne générale du Mouvement communiste international» (1963-1964) - Éditions Eugène Varlin, Paris, dont la lettre intitulée «Proposition concernant la ligne générale du Mouvement communiste international»  (connue comme la «Lettre en 25 points»), qui aura un grand effet mobilisateurs au sein des nouvelles organisations m.-l.

-2-de militantes/ants, d’organisations et de partis qui réaffirment la validité des principes marxistes-léninistes et qui commencent à lutter contre le révisionnisme moderne et à reconstruire des partis communistes dans divers pays et le mouvement communiste international :

L’ancien mouvement communiste international est divisé entre :

-1-les partis révisionnistes continuent leur activités, et

-2-les nouveaux partis et organisations qui se réclament du marxisme-léninisme, qui connaissent un grand essor, avec l’appui idéologique de l’Albanie et de la Chine : au Brésil (PC do B), en Inde (entre autres les naxalistes), aux Philippines, qui mèneront un travail politique et une résistance armée, dans plusieurs pays d’Europe, des Amériques, au Canada le PCCML, EN LUTTE!, le PCO.

Le mouvement communiste (marxiste-léniniste) des années 80 et 90 :

Vers le début de 1980 :

-1-certains des nouveaux partis nés de la rupture avec les révisionnistes commencent à s’essouffler, à changer de ligne ou à disparaître : EN LUTTE! (1983), le PCO (1984).

-2-certains autres partis et organisations continuent le combat :

-a-comme celui des Philippines, qui continue la lutte armée et

-b-celui de certains partis en Équateur, en France (PCOF) et ailleurs.

Une série de réformes capitalistes-impérialistes surviennent :

-1-en Chine :         1972-visite de Nixon; 1982 : réformes de Deng Xiaoping;

-2-en URSS :          effondrement de l’URSS révisionniste et du social-impérialisme soviétique;

La situation actuelle :

Les mesures économiques politiques et sociales néolibérales entrainent :

-1-L’enrichissement des classes dominantes et

-2-L’appauvrissement des classes laborieuses et des peuples, mais aussi :

La mobilisations contre le système : (a) de gauche et (b) de gauche.

1)-1979-1987 – Les réformes néo-libérales du reaganisme, du thatchérisme et de Mulroney vont détruire peu à peu toutes les institutions qui défendaient les classes laborieuses et les peuples face aux monopoles capitalistes-imérialistes;

-2-La crise économique de 2008 et montée de l’opposition au système : (1) progressistes; (2) fascistes :

-2008-Grande crise économique;

-2011 (septembre) – Mouvement «Occupy Wall Street» est repris dans plusieurs pays du monde;

Mais la gauche et le mouvement communiste a beaucoup de difficulté à faire l’unité (1) idéologique, (2) politique et (3) organisationnelle – Certains partis se développent

L’extrême droite se mobilise aussi et recrute parmi les citoyennes/ens de plus en plus effrayés et appauvris par le système capitaliste-impérialiste.  Car ni les démocrates ni les républicains ne peuvent répondre aux besoins des classes laborieuses et au peuple des États-Unis;

-3-La montée du fascisme et de la guerre :

-2016-États-Unis-Élections de 2016 : Une grande partie de l’électorat est déçue d’Obama et des démocrates, qui ont laissé la situation empirer.  Trump propose un traitement choc pour les États-Unis : slogans «America First» (comme Hitler, Deutchland Uber Alles) et «Make America Great Again»(MAGA).  Il unifie la droite et l’extrême droite, entre autre les suprématistes blancs, le KKK, néo-nazistes, etc.  Peu à peu, un nouveau mouvement prend forme, le trumpisme, qui transforme le Parti républicain en un parti qui a toutes les caractéristiques du fascisme : chef unique, politiques ouvertement racistes, pas de discussion au sein du gouvernement et au sein de son parti, non-respect des institutions démocratiques du pays, utilisation constante des mensonges, appel aux masses pour le recours à la violence, à l’intimidation, du renvoi du parti de toute personne qui ne lui obéit pas, boucs émissaires les Noirs, les Mexicains, les Arabes, etc.

Son idéologue est le fasciste Steve Banon, qui essaie, en même temps, d’unifier les mouvements fascistes d’Europe.

Dans un grand nombre de pays on assiste à une montée du fascisme :

-Brésil :                  Bolsonaro;

-Colombie :           Duarte;

-France :                  Zemour;

-Hongrie :             

-Philippines :         Duarte

-Ukraine :             

-etc.

-2-développement (1) des mouvements progressistes et (2) du mouvement communiste (m.-l.) :

Les organisations progressistes de solidarité se développent dans le monde entier pour (1) la Palestine, (2) les Philippines, Haïti, la Colombie, le Brésil, etc.

-La Ligue internationale des luttes des peuples / International League of People’s Struggles (ILPS), fonde des chapitres dans plusieurs pays (Philippines, pays d’Amérique latine et d’Afrique pour unir les luttes des peuples contre l’impérialisme

-La Conférence internationale des partis et des organisations marxistes-léninistes (CIPOML), lancée il y a plus de 20 ans, lancée par le PCML d’Équateur et par un grand nombre de militantes/ants, d’organisations et de partis progressistes et marxistes, continue de se développer.

-Son organe central «Unidad y Lucha» est traduit en plusieurs langues. : «Unity and Struggle» et «Unité et lutte»

-La CIPOMO organise chaque année un «Séminaire international «Problèmes de la Révolution en Amérique latine».

-Projet «Reconstruction communiste Canada» : Peu après février 2010, au Canada, je propose ce projet, qui vise à promouvoir des rencontres entre partis et organisations du Canada pour développer une plus grande unité (1) idéologique, (2) politique et (3) organisationnelle entre les 3 partis qui se réclament du communisme au Canada : (1) le PCC, (2) le PCCML / PMLQ et (3) le PCR.

En même temps, je propose d’adopter une méthode semblable à celle utilisée par la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada :

-1-l’élaboration du «Document d’entente pour la création de la LCMLC» par 3 groupes (1975);

-2-le développement de toutes les tâches propres à un travail communiste (journal bilingue, publication de classiques du marxisme-léninisme, travail dans les syndicats, dans les mouvements étudiants, anti-impérialistes, populaires, etc.) – Atteindre une série de critères avant de se proclamer parti communiste;

-3-lorsque tous les critères ont été atteints, la Ligue a déclaré la fondation du Parti communiste ouvrier et a lancé le Programme et des Statuts du PCO, après un Congrès de la Ligue.

Je propose aussi la création d’un Front uni contre le fascisme et la guerre (voir ci-dessous).

-Projet «Pour un Front uni contre le fascisme et la guerre» :

Ce projet est basé sur la tactique du Front uni contre le fascisme et la guerre, adoptée par la Troisième Internationale (internationale communiste) à son 7ème Congrès, en 1935

[À SUIVRE]

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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 13:57

La lutte contre le révisionnisme, pour l'unité des marxistes-léninistes et pour le front uni contre le fascisme et la guerre - Partie 1 - Antonio Artuso - Montréal, le 22 décembre 2021 - pueblo@sympatico.ca

Camarades et amies/is,

En février 2010, au 36e Congrès du PCC, j'ai quitté, les deux partis frères, le Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada) et le Parti communiste du Canada à cause de leur refus d'aborder la question du révisionnisme.

Le 36e Congrès avait pour thème la lutte contre le révisionnisme et la défense du marxisme-léninisme.  Ce thème m'avait enthousiasmé au point d'écrire, la première fois, une contribution à un Congrès du PCC.

Mon enthousiasme venait du fait que depuis longtemps, en tant que membre du PCQ/PCC, je constatais, sans jamais oser le critiquer ouvertement et clairement, le manque de leadership de la direction du PCQ/PCC et l'apathie des militantes/ants.  J'en étais, bien sûr, responsable, en tant que membre, depuis une dizaine d'années (2000-2010) de ce parti.

Ma critique venait de la comparaison que je faisais entre (1) le style de direction et de travail du PCQ/PCC et (2) ceux, très dynamiques, que j'avais connu en tant que sympathisant de la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada puis du Parti communiste ouvrier pendant une dizaine d'année aussi (1976-1984).

Pour écrire ma contribution au 36e Congrès du PCC, je devais réfléchir sur les différences et leur cause.  Bien sûr les temps avaient changé entre les années 70-80 et la décennie 2000.  Mais, tout au long de l'histoire du mouvement communiste international, depuis la publication du Manisfeste du Parti communiste par Marx et Engels, en 1848, rien n'avait changé sur la proclamation ouverte, par les partis marxistes-léninistes, de 3 principes fondamentaux : (1) la voie vers le socialisme ne peut être que révolutionnaire et pas électorale; (2) la confiscation de tous les moyens de production; et (3) la dictature du prolétariat.  Et cela avait été vrait au cours des périodes les plus brutale de répression contre les partis communistes, contre les masses laborieuses et contre les peuples dans tous les pays (Russie tsariste, Italie et allemagne fasciste, Chine féodale, etc.).

Dans ma contribution au 36e Congrès du PCC, je demandais au Comité central d'entreprendre 3 tâches d'élaboration : (1) un manuel de formation marxiste-léniniste; (2) une analyse des raisons de la chute du socialisme en Union soviétique; et (3) d'un programme de rectification pour lutter contre le révisionnisme et reprendre la ligne marxiste-léniniste que le PCC avait suivi jusqu'a 1945, avant d'adopter la ligne de Tim Buck, copie de la ligne d'Earl Browder du PC des États-Unis.

D'une part, la contribution permise à chaque membre du parti ne devait pas dépasser mille mots.  D'autre part je ne voulais pas défendre la ligne des partis albanais et chinois, je n'expliquais pas à fond, dans ma contribution, que selon moi, la chute de l'Union soviétique et de tout le mouvement communiste international était due aux positions de Khrouchtchev au 20e Congrès du PC de l'Union soviétique : (1) l'abandon des principes socialistes et (2) l'adoption de thèses révisionnistes.

Les thèses révisionnistes adoptées par Khrouchtchev, avaient été dénoncées par le Parti communiste chinois au cours du «Débat sur la ligne générale du mouvement communiste international» :

-les thèses des trois "pacifiques" : (1) la voie pacifique vers le socialisme, (2) la coexistence pacifique (à la Khrouchtchev et non à la Lénine), et (3) la compétition pacifique entre l'URSS et le monde capitaliste (entrée de l'URSS dans le marché international);

-les thèses des deux "tout entier" : (1) le parti du peuple tout entier, et (2) l'État du peuple tout entier, thèses qui abandonne la thèse de la lutte de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat.

[À SUIVRE]

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31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 20:35

Le fascisme s'est installé aux États-Unis - Le trumpisme n'est pas mort - Pour un front uni contre le fascisme et la mort

Journal de bord d'Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada - Pour un front uni contre le fascisme et la guerre - pueblo@sympatico.ca - antonio.artuso.over-blog.com - Dimanche, le 31 janvier 2021

L'IMPÉRIALISME, STADE SUPRÊME DU CAPITALISME :

Le fascisme et la guerre sont devenus inévitables depuis les années 1880, époque de la naissance de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme. 

L'impérialisme est la période de la fin du capital concurrentiel, de la concentration des capitaux en gigantesques monopoles, par la fusion du capital industriel et du capital bancaire en capital financier, la période du capitalisme monopolistes et des préparatifs de guerre des puissances impérialistes pour rediviser le monde à leur avantage.

C'est le début d'une période de crises économiques mondiales, de guerres impérialistes de conquête et de pillage sans fins, de guerres mondiales.

C'est aussi le début de la période des révolutions de libération nationale et des révolutions socialistes.

PREMIÈRES LUTTES CONTRE LE CAPITALISME ET RÉVOLUTIONS SOCIALISTES :

1871 - La Commune de Paris

1914-1918 - Première Guerre mondiale - Trahison des partis de la Seconde Internationale, qui appuient les budgets militaires de "leur" bourgeoisie alors qu'ils avaient promis de s'opposer à la guerre en déclenchant la révolution socialiste.  La guerre fera 17 millions de morts et détruira les pays.

1917 - La Révolution d'Octobre - La classe ouvrière de la Russie tsariste, en alliance avec la paysannerie pauvre renverse le gouvernement, installe la dictature du prolétariat, c'est-à-dire le contrôle des moyens de production et de répartition de celle-ci.

Dans le monde entier, les capitalistes essaient de renverser la Russie des Soviets.  Intervention de 14 puissances étrangères contre l'État soviétique.  L'armée soviétique triomphe de toutes les attaques.

1919 - Fondation de la Troisième Internationale par les organisations et partis qui veulent se transformer en partis de type communiste.

1921-1922 - Installation du fascisme en Italie, appuyé par les classes dominantes (capitalistes et propriétaires fonciers) pour briser les mouvements ouvrier et paysans qui luttent contre les capitalistes et leur État, pour mettre fin à l'exploitation des travailleurs et l'oppression du peuple.

1923 - Putsch d'Hitler.

1924 - Hitler est emprisonné avec tout le confort possible et pourra écrire «Mein Kampf» (Mon combat), qui consolidera les idées du nazisme.

LA NAISSANCE ET LE DÉVELOPPEMENT DES ÉTATS-UNIS DANS LA VIOLENCE ET LE RACISME :

Le rôle de la violence dans l'histoire (Engels) - Les États-Unis, comme la plupart des pays, sont nés du génocide des Premières Nations autochtones et de l'esclavage de milliers d'Africains.  Les richesses accaparées par les colons et les armées européennes ont permis l'accumulation primitive du capital, nécessaire pour le démarage du capitalisme.

Mais à la différence de plusieurs autres pays, aux États-Unis, (1) la guerre d'Indépendance a maintenu l'esclavage et l'oppression des Amérindiens, et (2) la Guerre de sécession, bien qu'elle ait mis fin à l'esclavage, a maintenu les structure d'exploitation et d'oppression des Afro-étasuniens (et des Amérindiens) par les classes dominantes.

Au cours de la Reconstruction après la Guerre de sécession, les classes dominantes, blanches, ont imposé leur domination sur les Noirs par des lois racistes, par la violence de la police et de l'armé et par la terreur de paramilitaires (le Ku-Klux-Klan).  

De plus, les États-Unis comme toutes les puissances impérialistes, ont mené une série d'interventions et de guerres de conquête, d'occupation et de pillage.  C'est le cas de la Guerre hispano-étasunienne, qui a imposé la domination des États-Unis sur une partie de l'Amérique centrale et sur les Philippines, entre autres territoires.

Aux États-Unis, les capitalistes et leur État écrasent par les lois et dans le sang les grèves, les mouvements sociaux et toute tentative d'instaurer des conditions de travail et de vie meilleures pour les travailleurs.

L'IDÉOLOGIE ÉTASUNIENNE :

L'idéologie des classes dominantes colonialistes et impérialistes européennes : culte de la violence, de la supériorité raciale, du pragmatisme, de la violence, du militarisme, de la domination des peuples jugés inférieurs.  Capitalisme, anti-démocratisme, anti-socialisme.

LAVAGE DE CERVEAU QUI CONDAMNE LE PEUPLE À APPUYER LES CLASSES DOMINANTES, À S'ENLISER DANS LES CONTRADICTIONS INEXTRICABLES DU SYSTÈME IMPÉRIALISTE :

-1-Contradiction entre le Travail (la classe des travailleuses/eurs) et le Capital (la grande bourgeoisie - industrielle, financière, commerçante, etc.)

-2-Contradiction entre les différents groupes financiers et puissances impérialistes pour les matières premières, les marchés de débouchés, les zones d'influence militaires.  Préparatifs de guerre entre grandes puissance pour le repartage du monde;

-3-Contradiction entre la poignée de nations "civilisées"dominantes et les centaines de millions d'hommes des peuples colonisés et dépendants;

-4-Contradiction entre le capitalisme et le socialisme

LAVAGE DE CERVEAU : par le système scolaire, par les médias, par les moyens idéologiques (films, culture, romans, etc.), satanisation du socialisme, capitalisme-impérialisme, seule solution.

BIPARTIDISME : L'électorat étasunien, en raison du système électoral en place, qui fonctionne à coup de millions de dollars, de publicité massive, croit qu'il faut voter pour les candidats qui lui semble le moins corrompu.

Et lorsqu'un candidat comme Bernie Sanders présente pour la première fois depuis très longtemps, un programme plus démocratique, son propre parti, le Parti démocrate, le rejete pour ne pas déplaire aux capitalistes-impérialistes, classe dominante du système capitaliste.

Ceci s'est produit à toutes les élections lorsque des candidats qui essaient d'instaurer un peu de démocratie se présentent.

Le peuple étasunien votent pous les Républicains, qui le décoivent, puis il votent pour les Démocrates, qui le déçoivent aussi, et votent à nouveau pour les Républicains.

Le problèmes est que les Républicains comme les Démocrates doivent obéir aux ordres des capitalistes-impérialistes, qui utilise un parti contre l'autre pour imposer leurs volonté et défendre leurs intérêts.

LES INTÉRÊTS DES CAPITALISTES-IMPÉRIALISTES : Ils consistent :

1) à exploiter les travailleuses/eurs,

2) à opprimer le peuple (lois, répression, absence de soins médicaux, d'écoles, de programmes sociaux;

3) à piller les richesses du pays et des autres pays,

4) à maintenir les crises économiques, écologiques, alimentaires, humanitaires causées par la planification capitaliste en quête des profits maximaux et à empêcher la planification socialiste de l'économie;

5) à implanter des politiques fascistes dans les pays qu'ils dominent et maintenant aux États-Unis, depuis l'arrivée de Trump au pouvoir;

les politiques ma agit ainsi lorsqu'il a voté pour Trump, après la présidence d'Obama.

LE GOUVERNEMENT RÉPUBLICAIN DE GEORGE W. BUSH :

Le président George W. Bush, coupable de crimes contre la paix, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Il avait été l'un des pires président des États-Unis.

Au sujet des présidents des États-Unis, Noam Chomsky affirme s'ils étaient jugés selon les critères des procès de Nuremberg contre les criminels nazis, seraient tous pendus.

2008 - La plus grave des crises financières depuis le Cra Pourtant, n

 

LE GOUVERNEMENT DÉMOCRATE D'OBAMA (20 janvier 2009 à 20 janvier 2017:

La candidature d'Obama avait suscité un élan d'enthousiasme car c'était le premier président noir, parce qu'il semblait progressiste.

Mais les politiques d'Obama avaient été décevantes :

-impossibilité de redresser l'économie étasunienne en créant des emplois aux États-Unis car les capitalistes étasuniens ont transféré la production dans les pays où la main-d'oeuvre est bon marché (Chine, Inde, Bangladesh, etc.);

-Intensification des guerres impérialistes, utilisation de drones et intervention militaires des plus criminelles;

-répression policière des plus violentes contre les Noirs;

-construction du début du mur et camp de concentration de migrants venus de l'Amérique centrale, fuyant la misère et la fin.  Trump allait maintenir ces politiques durant son mandat;

LE GOUVERNEMENT RÉPUBLICAIN DE TRUMP :

2016 - Élection de Trump

2021 (6 janvier) Tentative de coup d'État par les partisans de Trump

a mis d'accord un grand nombre d'analystes politiques sur le fait que le 45e président des États-Unis est un fasciste.

Au cours de ses quatre années de présidence, Trump a commis des crimes de toutes sortes.

LA SITUATION ACTUELLE AUX ÉTATS-UNIS :

Trump a suivi les conseils du fasciste Banon

 

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 15:24

22 Janvier 2021

Le CC du PCV affirme que la ligne directrice du Parti durant la prochaine période sera "de confirmer, d’appliquer et de développer le marxisme-léninisme et la pensée Hô Chi Minh".
 

Hanoi (VNA) - Dans son projet de rapport politique à présenter au 13e Congrès national, le comité central du Parti communiste vietnamien affirme que la ligne directrice du Parti, du peuple et de l’armée vietnamienne durant la prochaine période sera «de confirmer, d’appliquer et de développer de manière créative le marxisme-léninisme et la pensée Hô Chi Minh; de poursuivre sans relâche les objectifs de l’indépendance nationale et du socialisme ainsi que la politique de Renouveau du Parti, de façon à édifier et défendre le Vietnam socialiste». Le marxisme-léninisme et la pensée Hô Chi Minh constituent en effet le fondement idéologique du Parti communiste vietnamien, qui n’a eu de cesse d’en confirmer la prépondérance à travers ses différents congrès.

Le 16 août 1945, Hô Chi Minh convoque un congrès national du peuple à la maison communale de Tân Trào, dans la province de Tuyên Quang (Nord). Source: binhthanh.hochiminhcity.gov.vn

Il y aura eu l’avant et l’après. Avant que ne soit créé le Parti communiste, le peuple vietnamien s’est maintes fois soulevé contre les colonialistes français mais à chaque fois, ces soulèvements ont été réprimés dans le sang. Tout a changé le 3 février 1930, date à laquelle Nguyên Ai Quôc a fondé le Parti communiste vietnamien avec, pour doctrine, le marxisme-léninisme qu’il avait découvert durant ses années d’exil consacrées à la recherche d’une voie pour le salut national.

 

Sous la direction du Parti communiste, le peuple vietnamien a recouvré son indépendance et sa liberté. Le niveau de vie de la population et la position du pays sur la scène internationale ont sans cesse été rehaussés, notamment depuis le lancement du Renouveau en 1986, et ce malgré les turbulences de la situation mondiale. La raison principale en est que le Parti communiste vietnamien est resté fidèle au marxisme-léninisme et à la pensée Hô Chi Minh, comme nous l’affirme Duong Quang Phai, un ancien membre de la Commission centrale de contrôle du Parti.

 

«Il n’existe pour le moment aucune doctrine plus progressiste que le marxisme-léninisme», estime-t-il. «Certes, certains des arguments qu’elle défend ne correspondent plus à la réalité d’aujourd’hui, mais il serait absolument injuste de vouloir l’invalider totalement. En effet, Marx et Lénine n’ont fait que nous expliquer des principes et nous proposer des solutions matérialistes pour étudier et évaluer les lois d’existence et de développement de la société. Ils ne nous ont pas dicté ce qu’il fallait faire dans des situations concrètes. L’important, c’est de bien appréhender la nature du marxisme.»

Jusqu’au 7e Congrès national, il était écrit dans les documents et les statuts du Parti communiste vietnamien que celui-ci faisait du marxisme-léninisme «le fondement idéologique et la boussole» de son action. Suite à des études théoriques et à des récapitulations pratiques, le Parti a davantage pris conscience du rôle qu’a joué la pensée Hô Chi Minh dans la révolution vietnamienne. Cette pensée consiste en un héritage sélectif des traditions nationales, en une assimilation et une application créative des valeurs culturelles de l’Humanité, de l’Orient comme de l’Occident, dont le sommet est le marxisme-léninisme, et en une adaptation ingénieuse de toutes ces valeurs dans le contexte vietnamien. La décision du Parti communiste vietnamien de compléter sa boussole marxiste-léniniste par la pensée Hô Chi Minh a permis au pays de valoriser ses forces endogènes et de profiter du soutien international pour se développer, estime Pham Van Hop, un Hanoien.

 

«Le marxisme-léninisme est la condition sine qua non aux victoires du peuple vietnamien, que ce soit en matière de développement économique ou de lutte contre l’épidémie de Covid-19», souligne-t-il.

 

Jusqu’à ce jour, les travailleurs, les mouvements sociaux, les activistes et l’Humanité progressiste n’ont trouvé aucune autre théorie susceptible de remplacer le marxisme-léninisme pour résoudre les problèmes sociaux, promouvoir le progrès social et émanciper les humains, constate Hà Son Thai, enseignant à l’Académie politique du ministère de la Défense.

 

«La crise économique asiatique de 1997 a conduit plusieurs économistes et politiques à relire ‘Le Capital’ de Marx qu’ils ont beaucoup apprécié», rappelle-t-il. «Les différentes révolutions dans le monde, en particulier la Révolution d’Octobre en Russie et la Révolution d’Août du Vietnam, ainsi que les réalisations des 35 ans de Renouveau ont donné raison au Parti communiste vietnamien et au Président Hô Chi Minh qui ont choisi de suivre le marxisme-léninisme».

 

91 ans se sont écoulés depuis que le Parti communiste vietnamien a introduit le marxisme-léninisme au Vietnam. Les réalisations du pays confortent le peuple dans son choix de faire confiance au Parti pour le guider vers le socialisme, synonyme de bonheur et de prospérité. -VNA/VOV

 

source : https://fr.daihoidang.vn/quand-le-peuple-choisit-le-marxismeleninisme-et-la-pensee-ho-chi-minh/2651.vnp

 

 

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10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 14:31
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1 janvier 2021 5 01 /01 /janvier /2021 11:10

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Message du Parti communiste du Québec < pcqpcc@gmail.com>

Date: jeu. 31 déc. 2020 à 17:47

Subject: Que 2021 soit une année de résistance!

Parti communiste du Québec

Voeux de résistance du Parti communiste du Québec pour l'année 2021

Que 2021 soit une année de résistance et de luttes populaires!

Chers ami-es et camarades,

L’année qui s’achève a été particulièrement dure pour les travailleur-euses. Un tiers de la force de travail canadienne s’est retrouvée au chômage et sommée de survivre avec 2000$ par mois. Pour ceux et celles qui ont été tenus de rester au travail, les équipements et protocoles de protection sanitaires parfois inadéquats et souvent peu respectés les ont exposés dangereusement à la COVID19. Ceux et celles qui ont pu travailler de chez eux ne sont pas en reste : l’achat de matériel de bureautique à leurs frais, la nécessité d’être disponible 24h par jour, 7 jours sur 7, l’impossibilité de contrôler de façon adéquate les heures supplémentaires travaillées ni les questions de santé et sécurité au travail permettent aux employeurs de faire baisser une partie de leurs couts d’opération, d’intensifier le rythme de travail et d’atomiser les lieux de travail, rendant ainsi plus difficile toute tentative d’organisation.

 Nous avons constaté avec frayeur l’effondrement de notre système de santé public, mis à mal par des décennies de privatisation, de compressions budgétaires, de plans d’austérité et de mesures antipopulaires. Là aussi, ce sont les travailleurs et les travailleuses qui ont payé le prix fort. Nos ainé-es qui n’ont pas les moyens de s’offrir des résidences de luxe ou de se payer les soins qui leur permettrait de rester à domicile tombaient littéralement comme des mouches dans des conditions immondes.

 Pendant ce temps, les grandes fortunes voient leurs profits croitre à un point tel que l’inégalité sociale au Canada est présentement plus haute que dans les années de la Grande Dépression. Pour les Jeff Bezos, Alain Bouchard et autres, les monopoles de distribution alimentaire (groupe Métro, Sobeys, Loblaws etc.), la pandémie est l’occasion de conclure de bonnes affaires... Il en est de même pour les grands trusts pharmaceutiques comme Moderna ou Pfizer pour qui la course à qui mettrait en marché son vaccin le plus rapidement possible (plutôt que la collaboration scientifique) a tout à voir avec les profits de ses actionnaires, et rien à voir avec la santé publique.

 Ne soyons pas dupes! Ce n’est pas parce qu’il existe une cure – dont l’efficacité reste à prouver à grande échelle – que d’une part, la pandémie est nécessairement enrayée, et d’autre part, que l’activité économique reprendra comme avant. Les emplois perdus ne seront pas recouvrés de sitôt. Les petites entreprises qui ont mis la clé sous la porte ne rouvriront pas une fois la pandémie terminée.

 Au contraire, les grandes entreprises accroitront leur emprise sur la vie économique, mettront à pied de plus belle et s’attaqueront à nos conditions de travail, tout ça pour assouvir leur soif inépenchable de profits. Elles seront aidées dans ce dessein par nos gouvernements dont la « générosité » d’hier fera place aux plans d’austérité et autres mécanismes pour nous faire payer au prix fort la crise crise du capitalisme. Elle précède de longue date la pandémie, mais on se sert de celle-ci comme prétexte pour masquer l’origine profonde de cette crise : la contradiction fondamentale du capitalisme, soit celle entre la propriété privée des moyens de production et le caractère social de la production.

 À cet effet, Legault a déjà annoncé ses couleurs et on peut s’attendre à une série d’attaques patronales au printemps. Avec la Loi 59, il s’en prend aux travailleur-euses accidenté-es en s’attaquant à la reconnaissance des maladies professionnelles et au droit à la réadaptation tout en imposant aux travailleur-euses accidenté-es des obligations en matière de recherche d’emploi. Avec son plan pour une « relance verte », il promet de financer les entreprises les plus polluantes à même les deniers publics pour qu’elles entreprennent leur transition écologique. Ne nous laissons-pas berner non plus par la récente entente entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec. Il ne s’agit en rien d’un virage pro-syndical de la CAQ. Au contraire, il s’agit d’une entente visant à saper toute possibilité de front commun entre les 500 000 salarié-es du secteur public en donnant à certains – en particulier les salarié-es les mieux rémunérés – et faisant pâtir les autres.

 Attendons-nous à une bataille importante que devront livrer les syndicats contre la réaction patronale et gouvernementale dans les prochains mois. Les communistes sauront témoigner de leur entière solidarité envers les salarié-es du secteur public. Nous nous engageons, autant que possible, à être présent-es aux assemblées syndicales, sur les lignes de piquetage, mais aussi à promouvoir ces luttes auprès de la population en général, car la défense des services publics dépend également des conditions de travail de tous et toutes les salarié-es qui en sont les premier défenseurs.

 L’année à venir sera dure également. Soyons-en sûr. Mais les forces vives existent pour renverser la vapeur. Nous l’avons vu cet été avec les milliers de personnes qui se sont mobilisées en solidarité avec George Floyd. Nous l’avons vu au printemps 2019 également où un demi-million de personnes s’est rassemblé dans les rues de Montréal pour la justice climatique. À ces deux occasions, bon nombre de manifestant-es se massaient derrière des slogans plus précis que ceux mis de l’avant par les organisateurs eux-mêmes. Certains allaient jusqu’à parler de socialisme – certes sans pour autant expliciter ce que signifie « leur » socialisme. Mais c’est un début.

 À eux et à elles, nous devons tendre la main, car c’est avec les masses et en particulier la classe ouvrière que nous saurons faire de l’année qui vient une année de résistance.

     Résistance contre les plans d’austérité et attaques patronales, pour une sortie de crise populaire basée notamment sur le réinvestissement et la renationalisation de nos services publics, l’expansion de l’assurance-chômage, la mise sous contrôle public et démocratique des secteurs-clés de l’économie (dont l’industrie pharmaceutique), etc.

    Résistance pour que les responsables de la crise soient ceux qui paient, pas ceux qui en sont victime – car la pandémie de COVID19, ce sont nos morts, mais c’est leur crise;

    Résistance contre l’extrême-droite et pour défendre nos droits démocratiques – car le capitalisme en crise mène dangereusement vers le fascisme;

    Résistance contre la destruction de notre environnement – car l’exploitation effrénée de la nature va de pair avec l’exploitation de la classe ouvrière;

    Résistance contre l’impérialisme et le danger de guerre – car le capitalisme mondialisé, c’est la guerre et que la pandémie a permis à l’impérialisme occidental, par ses sanctions, d’asphyxier les peuples et nations qui tentent de se dérober de sa mainmise (soit plus d’un tiers de la population mondiale);

    Résistance enfin, contre le pouvoir du capital et d’une classe parasitaire et exploiteuse, le capitalisme, qui n’a rien d’autre à offrir à la jeunesse, aux peuples et à la classe ouvrière qu’exploitation, crises et guerres.

Cette année, nous célébrons avec fierté 100 ans de présence communiste au Québec et au Canada. La pandémie de COVID19 et la crise du capitalisme qu’elle a contribué à dévoiler nous prouvent que cent ans plus tard, les idées qui ont motivé une poignée d’hommes et de femmes à se réunir à Guelph pour fonder le Parti communiste du Canada en toute clandestinité sont plus que jamais d’actualité. À nous de poursuivre leur combat, de résister contre les multiples offensives de la classe dirigeante et de lutter sans relâche pour la libération de notre classe, la classe ouvrière, de ses chaines économiques comme idéologiques.

Adrien Welsh, Secrétaire national Parti communiste du Québec

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MESSAGE DE RECONSTRUCTION COMMUNISTE CANADA - Ven. 1er janvier 2021

Salutations au PCQ PCC - (1) Merci pour votre très bon message «Que 2021 soit une année de résistance!» - (2) Brouillon de programme et de statuts

Salutations au PCQ PCC et à Adrien Welsh, secrétaire national du Parti communiste du Québec

(1) Merci pour votre très bon message «Que 2021 soit une année de résistance!».  Il est très bien rédigé et très efficace.  Nous vous souhaitons beaucoup de succès.  Nous l'afficherons aujourd'hui sur notre blog, dans un esprit de front uni.contre le fascisme et la guerre.  Nous croyons, d'autre part, qu'il serait urgent d'inviter les forces politiques et sociales progressistes à jeter les bases d'un front populaire face à la possibilité d'une crise économique de grades proportions en Amérique du Nord.

(2) Vous trouverez ci-joint un brouillon très rudimentaire de notre texte «Programme et statuts de Reconstruction communiste Canada», que nous avons envoyé à nos camarades.  Le but de notre groupe est de contribuer à l'unité des marxistes-léninistes et à la formation d'un front uni contre le fascisme et la guerre.

Salutations solidaires,

Antonio Artuso et Denis Vermette - Reconstruction communiste Canada - Pour un front uni contre le fascisme et la guerre

(514) 737-7817 - pueblo@sympatico.ca - antonio.artuso.over-blog.com

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 23:41
DECES DU MILITANT COMMUNISTE JACQUES JURQUET, UN FRERE D'ARMES, D'UNE FIDELITE CONSTANTE A SES CONVICTIONS

Jean Jullien

 

DECES DE JACQUES JURQUET

Jacques Jurquet était un homme droit et fidèle à ses convictions toute sa vie.

Il y a une dizaine d'années, dans une interview aux Editions Prolétariennes, Jacques Jurquet déclarait "la Chine est socialiste".

Jacques Jurquet avait rencontré Mao Tsétoung et aussi Chou En Lai et plusieurs dirigeants historiques du PCC. Grâce à ces indications "à contre-courant" comme il le fut souvent, j'ai reconsidéré mon point de vue sur la Chine. Je me suis documenté puis m'en suis fait l'écho à mon tour.

Jacques aurait été heureux de voir l'essor de la Chine Populaire et plus encore le retour aux sources du marxisme-léninisme chez les communistes.

Un article d'Alain Ruscio :

À la mémoire de Jacques Jurquet

Alain Ruscio

Jacques Jurquet, militant communiste, né à Marseille en 1922, est décédé ce dimanche 21 novembre . Communiste, Marseille, on devra ajouter Algérie et Chine (rouge) pour tenter de résumer une vie de luttes.

Il s’engagea dès le Front populaire, à 14 ans, dans les combats antifascistes. Fin 1941, donc à 19 ans, il adhéra au Parti communiste, alors en totale clandestinité. Il fut maquisard, puis engagé dans les rangs de la Première armée française (France libre). À la Libération, il milita au PCF. Non sans un début de nets désaccords, commencés lors de la guerre d’Algérie, en particulier en s’opposant au vote des pouvoirs spéciaux par le groupe parlementaire communiste (mars 1956). Un moment clé fut pour lui l’année 1959 : il fut écarté du comité fédéral des Bouches-du-Rhône pour avoir refusé de rompre avec sa compagne, Baya Allaouchiche-Bouhoune, qui avait des activités clandestines au sein du FLN algérien. Lors du conflit idéologique entre l’URSS et la Chine, il prit rapidement parti pour la seconde, exactement à l’inverse de ce que fut la position de la direction du PCF. S’ensuivit, dans la logique de cette époque, une exclusion de ce Parti. Membre des Amitiés franco-chinoises, il fit dès lors de nombreux voyages en Chine. Une délégation dans laquelle il figurait fut reçue par Mao en 1964. La suite fut pour lui marquée par la fondation d’un hebdomadaire, L’Humanité nouvelle, puis l’unification d’une partie des maoïstes français au sein d’un Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF), dont Jacques Jurquet fut le premier secrétaire général. Après mai 1968, ce Parti fut dissous, dans la vague de la répression opérée par le ministre Marcellin.

Dans les années qui suivirent, Jurquet participa à toutes les activités politiques (y compris clandestines) de son Parti, manifestations contre l’extrême droite, pour le soutien à la lutte du peuple vietnamien, pour la Palestine, etc., mais aussi engagea un combat frontal, sans nuances, avec le « révisionnisme soviétique ». Il resta, en dépit des évolutions à Pékin après la mort de Mao et, surtout, l’avènement de Deng Xiaoping, un soutien à la Chine, jusque dans le soutien de Pékin au régime des Khmers rouges.

L’aventure du PCMLF (devenu un temps Parti pour une alternative communise - PAC), en France, tourna court. Les déchirement internes affaiblirent un peu plus un Parti qui n’avait jamais connu une militance - et encore moins une audience - de masse. Jacques Jurquet annonça en 1986 sa démission du PAC.

Il consacra ses dernières années, tant que ses forces le lui permettaient, à participer à des activités politiques et sociétales, notamment dans les rangs du MRAP, à Marseille.

Jacques Jurquet trouva le temps de rédiger un grand nombre d’ouvrage, dont certains d’Histoire. Son attachement particulier à l’Algérie l’amena à publier notamment une somme sur La Révolution nationale algérienne et le PCF (4 volumes), mêlant reproductions de nombreux documents et commentaires acerbes, parfois violents contre ce qu’il considérait comme le « révisionnisme » de ce Parti.

D’aucuns pourraient ergoter sur les aveuglements successifs (… ou parfois simultanés) d’une génération, sur les désillusions des maoïstes ou ancien maoïstes de par le monde face aux évolutions de la Chine, inimaginables il y a encore une ou deux décennies. D’autres, c’est le cas de l’auteur de cette notice (qui pourtant fut continûment méfiant, voire hostile à cette Chine-là préférera garder le souvenir d’un homme qui resta toujours fidèle à une certaine idée de la Révolution. Ce n’est pas si fréquent.

Jean Jullien

Le 90e anniversaire de Jacques https://www.youtube.com/watch?v=oDrZWaX_RG4

YOUTUBE.COM

Jean Jullien

Des éléments bibliographiques : https://humaniterouge.alloforum.com/jacques-jurquet-t3168...

HUMANITEROUGE.ALLOFORUM.COM

Jacques Jurquet - Forum Marxiste-Léniniste

 

 
 
 

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 15:38
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12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 04:39

 

Commentaire sur les résultats des élections présidentielles étasuniennes

Towards Marxist-Leninist Unity (Vers l'unité marxiste-léniniste),

revue étasunienne – New York, le 08 novembre 2020

 

 

Alors que Trump représentait le fascisme croissant

Biden représente l'impérialisme comme d'habitude

 

Comme l'a souligné Karl Marx: «Les opprimés sont autorisés, une fois toutes les quelques années, à décider quels représentants particuliers de la classe oppressive vont les représenter et les opprimer.»

 

C’est une leçon que doivent apprendre ceux qui ont participé aux célébrations de la victoire de Biden. Ils étaient, pour la plupart, de jeunes membres de la petite-bourgeoisie, comme l'étaient malheureusement la plupart des protestataires quand Trump était au pouvoir. Ce sont en fait principalement les travailleurs qui doivent se mobiliser contre toutes les politiques réactionnaires.

 

La victoire de Biden montre que la démocratie bourgeoise a encore une certaine force. Lorsque la bourgeoisie est ébranlée, elle peut utiliser le fascisme pur et simple ou la social-démocratie pour défendre ses intérêts. La défaite de Trump et le refus de permettre à Sanders de remporter l'investiture du Parti démocrate montrent que la classe dirigeante n'a pas (encore) besoin d'utiliser l'une ou l'autre de ces formes de gouvernement.

 

De toute évidence, la majorité de la bourgeoisie soutenait Biden. Non seulement Trump était trop erratique, mais il était souvent considéré comme faisant la promotion de ses intérêts commerciaux personnels (expliquant ses bonnes relations avec Poutine par exemple) plutôt que les intérêts de la classe dirigeante étasunienne dans son ensemble. Il a également mis en colère les principaux alliés des États-Unis, en particulier ceux de l'Union européenne, en imposant des droits de douane sur leurs exportations, etc.

 

Trump était un proto-fasciste, mais cela ne veut pas dire que la plupart de ses partisans l'étaient eux aussi. Malheureusement, de nombreux travailleurs (principalement blancs mais pas seulement eux) croyaient dans les promesses démagogiques de Trump, tel que le retour des emplois.

 

On peut voir qu'un bon nombre de partisans de Trump au sein de la classe ouvrière (et de la petite-bourgeoisie) avaient encore un certain instinct de classe, au moins sur le plan économique, à l'exemple de la Floride. Alors que l’électorat de cet État a opté pour Trump, un référendum pour un salaire minimum de 15 dollars de l'heure a été adopté avec 60% des voix, de sorte qu'un nombre important de partisans de Trump doit avoir également voté pour cette option.

 

Si l'on reconnaît quelques sérieuses différences tactiques entre Trump et Biden, alors je pense que ma position de ne voter pour Biden que dans les États aux votes incertains était correcte. Dans plusieurs de ces États, les deux candidats des «grands partis» ont obtenu moins de 50% des voix, ce qui signifie que les résultats auraient pu être influencés par des candidats du «troisième parti» (principalement le Parti libertarien). Mais dans un État comme New York où la victoire est sûre pour les démocrates, le Parti vert semble avoir perdu son droit d’être automatiquement sur les bulletins de vote, car il n'a remporté qu'environ 23 000 voix. En 2016, Jill Stein avait remporté plus de 100 000 voix dans l'État de New York en tant que candidate à la présidence du Parti vert. Beaucoup de ceux qui auraient voté vert auraient gaspillé leur vote sur Biden, qui aurait de toute façon gagné à New York.

 

Quelle est la position de Biden sur les problèmes majeurs?

 

Nous devons nous souvenir de la position de Biden sur les grandes questions, à la fois en tant que sénateur et en tant que vice-président sous Obama. Il a soutenu Obama lorsqu'il a expulsé plus d'immigrants que tout autre président (y compris Trump). Il a aidé à faire adopter des lois conduisant à l'incarcération de masse, en particulier des Noirs et d'autres personnes opprimés. Il a soutenu les deux invasions de l'Irak. Et il a aidé à organiser le renflouement d'Obama d'un billion de dollars des banques et des sociétés monopolistiques pendant la crise de 2008-2009. Il donnera sans aucun doute plus de trillions aux membres de la classe dirigeante (tout en donnant des miettes aux travailleurs), mais cela ne sera pas suffisant pour sortir le pays de la Deuxième Grande Dépression. Il impliquera également les États-Unis dans d’autres guerres locales, tout en intensifiant les préparatifs de conflit avec des rivaux impérialistes, en particulier la Russie et la Chine, à l'échelle mondiale.

 

La ferveur pour Biden se calmera après sa prise de fonction et montrera qu'il est un président impérialiste comme les autres. C’est la tâche des combattants progressistes et révolutionnaires sérieux d’œuvrer pour un parti progressiste des travailleurs qui puisse prendre part à la lutte de classe dans tous les domaines, y compris mais certainement pas seulement dans l’arène électorale. Cela doit aller de pair avec la lutte pour construire un véritable parti marxiste-léniniste de masse qui puisse prendre la tête de la lutte pour le socialisme aux États-Unis.

 

Towards Marxist-Leninist Unity, c/o Red Star Publishers, www.RedStarPublishers.org

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Nous publions ci-dessous le commentaire de Tom Siracuse, membre progressiste du Parti vert, qui s’oppose à la position que nous avons avancée dans le numéro du 31 octobre de «Towards Marxist-Leninist Unity» (Vers l'unité marxiste-léniniste), dans laquelle nous demandons de ne voter pour Biden que dans les États aux votes incertains. L’article ci-dessus, principal de ce numéro de notre revue, répond peut-être au commentaire de Tom Siracuse.

Je suis choqué que l'article principal de la revue TMLU recommande que nous votions pour l'autre larbin capitaliste et impérialiste qu’est BIDEN. Le raisonnement est que si Trump était réélu, il essaierait d'imposer une dictature nazie alors que Biden, lui, ne l’imposerait pas. Telle est la raison d'être du Parti démocrate corrompu! L'auteur de l'article susmentionné oublie que les présidents étasuniens ne dirigent pas ce pays; c’est la classe dirigeante capitaliste, dont le siège est à Wall Street, qui le dirige. Ce n'est pas dans son intérêt, pour le moment, de recourir à un régime fasciste total. Cette élection conduira le plus grand nombre d'électeurs de notre histoire aux urnes. L'écrasante majorité croit encore qu'il s'agit d'une démocratie et qu'il existe réellement une différence entre les deux grands partis. La plupart des électeurs ne votent pas sur les questions de programme mais plutôt par crainte que l'autre grand parti gagne. Le capitalisme est incapable de résoudre ces questions et est en grande partie responsable de ces problèmes liés à son existence, tels que la crise climatique, la crise économique et le COVID-19. Comme le dit Glenn Ford du «Black Agenda Report», «Le Parti démocrate n'est pas le" moindre des deux maux ", il est le plus efficace."

Tom Siracuse

Secrétaire de la section locale des Verts de Manhattan

 

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 18:27

Comment on US Presidential Election Results

Special on the election results by Toward Marxist-Leninist Unity

While Trump represented growing fascism 

Biden Represents Imperialism as Usual 

As Karl Marx pointed out: “The oppressed are allowed once every few years to decide which particular representatives of the oppressing class are to represent and repress them.”

 

This is a lesson that must be learned by those participating in the celebrations of Biden’s victory. They were mostly young members of the petty bourgeois, as were unfortunately most of the protestors while Trump was in office. The workers should be the main ones mobilizing against all reactionary policies. 

 

Biden’s victory shows that bourgeois democracy still has some strength. When it is shaken, it can use outright fascism or social democracy to shore up its interests. The defeat of Trump, and the refusal to allow Sanders to win the Democratic Party nomination, show that the ruling class does not (yet) need to use either of these.  

 

Clearly, the majority of the bourgeoisie supported Biden. Not only was Trump too erratic, but he was often seen as promoting his own personal business interests (as in his good relations with Putin) over the interests of the U.S. ruling class as a whole. He also angered major U.S. allies, particularly in the European Union, by placing tariffs on their exports, etc. 

 

While Trump was a proto-fascist, that does not mean that most of his supporters were. Unfortunately, there were many workers (mostly but not only white workers) who believed in Trump’s demagogy, such as bringing back jobs. 

 

One can see that a good number of working class (and petty bourgeois) supporters of Trump still had a certain class instinct, at least on the economic level, by the example of Florida. While the state went for Trump, a referendum for a $15 an hour minimum wage was passed with 60% of the vote, so a significant number of Trump supporters also had to have voted for this. 

 

If one recognizes any serious tactical differences between Trump and Biden, then I think my position to only vote for Biden in “swing states” was correct. In several of these states, both “major party” candidates got less than 50% of the vote, which meant that the results could have been swayed by “third party” (mainly Libertarian) candidates. But in a “safe” Democratic state like New York, the Green Party seems to have lost its ballot status, having won only about 23,000 votes. In 2016, Jill Stein won over 100,000 votes in New York State as the Green Party presidential candidate. Many who would have voted Green wasted their vote on Biden, who would have won in New York anyway. 

 

Where Did Biden Stand on Major Issues? 

We must remember Biden’s position on major questions, both as Senator and as Vice-President under Obama. He supported Obama when he deported more immigrants than any other president (including Trump). He helped pass laws leading to mass incarceration, particularly of Black and other oppressed peoples. He supported both invasions of Iraq. And he helped organize Obama’s trillion dollar bail-out of the banks and monopoly corporations during the 2008-2009 crisis. He will undoubtedly give away more trillions to the members of the ruling class (while giving crumbs to working people), but this will not be sufficient to get the country out of Great Depression Two. He will also involve the US in more local wars, while stepping up preparations for contention with imperialist rivals, particularly Russia and China, on a world scale. 

 

The Biden fervor will cool off after he takes office and shows that he is an ordinary imperialist president. It is the task of serious progressive and revolutionary fighters to organize for a progressive working people’s party that can take part in the class struggle in all arenas, including but certainly not only the electoral arena. This must go along with the fight to build up a genuine mass Marxist-Leninist party that can take the lead in the fight for socialism in the U.S. 

 

Towards Marxist-Leninist Unity, c/o Red Star Publishers, www.RedStarPublishers.org

___________________________

Below is the comment from progressive Green Party member Tom Siracuse in opposition to the position put forward in the October 31 issue of Towards Marxist-Leninist Unity calling for a vote for Biden only in “swing” states. My answer can be seen in the main article above. 

I am shocked that the lead article in TMLU recommends that we vote for the other capitalist stooge and imperialist-BIDEN. The rationale is that if Trump were re-elected, he would try to impose a Nazi dictatorship and Biden would not. That is the rationale of the corrupt Democratic Party! The author of the aforementioned article forgets that U.S. presidents do not run this country; the capitalist ruling class, headquartered at Wall Street does.  It is not in its interest at this time to resort to an all out fascist regime. This election will have the most voters ever in our history go to the polls. The overwhelming majority still believes this is a democracy and that there is a real difference between the two major parties. Most voters are voting not on the issues but out of fear that the other major party will win. Capitalism cannot solve and is largely responsible for these existential issues--the climate crisis, the economic meltdown and COVID-19. As Glenn Ford of the Black Agenda Report puts it, "The Democratic Party is not the 'lesser of the two evils', it is the more effective."

Tom Siracuse

Secretary of the Manhattan Greens Local

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  • : Le blog de Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada
  • : But : Reconstruction d'un et d'un seul parti communiste au Canada, dans chaque pays et d'un et d'un seul Mouvement communiste international. À l'étape actuelle, la formation théorique-idéologique sur la doctrine de Marx et d'Engels, et de Lénine et de Staline est essentielle - (1) élaboration d'un programme d'études: (2) formation de cercles d'études marxistes-léninistes
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